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Google Docs : un nouvelle plateforme de cyber-harcèlement

Vous voyez Google Docs comme un outil de travail collaboratif ? Certes, mais d’autres usages sont désormais apparus.

Les usages invisibles de Google Docs

Quand on pense à Google Docs, on imagine avant tout un outil lié au travail collaboratif. Du genre dont on épie les nouveautés destinées à nous simplifier la vie, une plateforme qui n’a pas de conséquences au-delà de notre productivité et de notre dépendance au travail. Pourtant, comme souvent avec les outils web, d’autres usages sont nés. Du genre que les concepteurs ne pouvaient même pas imaginer, pas plus que les utilisateurs lambda.

En l’occurrence ce seraient des enfants qui ont imaginé un usage complètement différent pour Google Docs. A l’heure où les réseaux sociaux des plus jeunes sont parfois fliqués par leurs parents, voire même bloqués d’accès à Facebook ou Instagram, certains utilisent la plateforme pour discuter. On crée un document, on invite les amis, on leur donne le droit d’éditer et à la fin on supprime le document en ne laissant aucune trace.

Les problèmes liés au cyber-harcèlement sur Internet

Sur le papier, c’est bon, c’est plutôt utile, même ingénieux. Le problème, c’est que sur une plateforme improvisée de ce genre, il n’y a pas non plus de modération. Personne pour s’assurer que tout se passe bien. Comme le veut sans doute la loi du nombre, si on laisse des personnes ainsi en liberté complète, avec l’effet de groupe, de toute puissance apparaît un sentiment d’impunité, de liberté totale.

Par essence, il est impossible d’évaluer précisément l’importance des dérives liées à une telle situation. Mais il y en a comme le montre une internaute sur Twitter.

Un groupe d’ados que je ne connais pas m’a invitée par erreur sur son Google Doc, qui sert à classer leurs camarades.

https://twitter.com/kate_evarts/status/834505648637370383

Selon une étude réalisée par l’application de contrôle parental, au moins 60.000 cas de harcèlement groupé à travers cette application auraient été repérés. Or, on sait que dans certains cas, cela peut mener… au suicide. Seule solution ? Encore plus de flicage ou un temps d’accès contrôlé à Internet…

Source

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Par : Opera
3 commentaires
3 commentaires
  1. Quelqu’un qui veut nuire à un autre trouvera toujours un moyen de communiquer sa hargne.

    Ce n’est pas tant l’outil qui est en cause, mais d’éduquer les personnes (ados ou adultes) de ne pas participer à ce genre de choses, ni de les transmettre ou de les partager. Et de protéger la personne qui en est la cible.

    Au bout d’un moment, ce seront juste la poignée de haineux qui vont cracher tout seuls dans leur bouillon… comme ils le faisaient autrefois dans la cour de récré.

  2. “Seule solution ? Encore plus de flicage ou un temps d’accès contrôlé à Internet…”

    Vous pouvez mettre autant de flicage et de contrôle que vous voulez, si quelqu’un veut vraiment faire quelque chose de “mal” il trouvera toujours un moyen. La seule solution c’est surtout d’éduquer ces gosses (et parfois les adultes aussi) pour qu’ils n’aient même pas l’idée ni l’envie de faire une chose pareille. C’est ÇA la seule bonne solution.

  3. Un classement, c’est ça qui vous surprend ? Sérieusement ?
    On en faisait au collège sur du papier, je suppose qu’on a tous connu ce genre de chose.

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