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Grolar : connaissez-vous cet animal créé avec le réchauffement climatique ?

Egalement appelé Pizzly, le “Grolar” est un ours issu d’un croisement entre un grizzly et une femme ours polaire. En raison du réchauffement climatique, ces deux hybrides sont amenés à partager régulièrement le même territoire. Explications.

Les animaux sont aussi victimes du réchauffement climatique. Il y a quelques années, des spécialistes de la faute ont découvert dans le nord du Canada une nouvelle sorte d’ours liée directement au réchauffement des sols.

Baptisé “grolar” ou “pizzly”, cet ours n’est autre que la résultante de la reproduction entre une femme ours polaire et un mâle grizzly (d’où son nom). Pourquoi cette union ? Avec la fonte de la banquise, les ours blanc sont poussés vers le sud du Canada, pendant que les grizzlys (et autres ours bruns) remontent davantage vers les forêts au nord. Une bonne partie de l’année, ils partent donc le même territoire.

La première fois que cet ours hybride a été identifié dans la nature, c’est au Canada en avril 2006. Un chasseur abattit un ours blanc original, avec des caractéristiques rappelant le grizzly. Il se distinguait pas une tête plus ronde, des griffes très longues et des tâches brunes sur le corps et autour des yeux.

Un territoire commun

Nos confrères du Figaro rappellent toutefois que ce croisement avait déjà été vu par le passé, il y a environ 40 ans, au zoo de Thoiry en France. “Faute d’enclos, un grizzly et un ours polaire avaient été réunis donnant naissance quelques temps plus tard à des petits grolars”. Cette situation était particulière puisque les deux ours étaient en captivité, et non dans la nature.

Faut-il parler de “nouvelle” espèce animale ? Non, selon Rémy Marion, spécialiste des ours polaires. “Pour avoir une nouvelle espèce, il faudrait que le patrimoine génétique de l’hybride soit isolé. Ici ce n’est pas le cas”, explique-t-il.

Ce dernier ajoute également que les grizzlys et les ours polaires sont génétiquement proches, ce qui permet aussi la reproduction de leurs petits. Ce n’est pas la première évolution de ce type : il y a plus de 600 000 ans, l’ours polaire et l’ours brun ne faisaient encore qu’un.

Jusqu’à présent, il est difficile de mesurer l’impact de ce croisement. Certains scientifiques affirment qu’il y a un risque de troubles du comportement ou physiques pour ces espèces hybrides.

Rémy Marion est toutefois confiant et il pense le grolar pourrait relancer la population d’ours polaires qui est malheureusement en voie d’extinction. D’autres spécialistes sont plus dubitatifs et affirment que l’hybridation pourrait entrainer la disparition de l’ours blanc.

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7 commentaires
7 commentaires
  1. Oui c’est terrible T_T… et j’imagine qu’il ne connaît pas non plus le féminin de mâle pour parler de “femme ours polaire” 🤣

  2. Journaliste ?!!! Il faut commencer pas apprendre l’orthographe, ensuite la syntaxe et enfin prendre un dictionnaire et chercher le féminin de “mâle”…

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