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Impeachment : Facebook et YouTube bloquent la diffusion du nom du lanceur d’alerte

Les deux plateformes ont pris des mesures visant à empêcher la révélation du nom de la personne qui a dénoncé le comportement de Donald Trump.

Tout est parti d’une dénonciation anonyme intervenue en septembre 2019. Un lanceur d’alerte faisant partie des services de renseignement américain révèle le contenu d’une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Au cours de cet échange, le président des Etats-Unis demande à son interlocuteur de déclencher une enquête sur Hunter Biden, le fils de Joe Biden, son grand rival, favori de la primaire démocrate.

C’est le début d’une affaire qui a débouché sur une procédure d’impeachment contre Donald Trump. Fort logiquement, le camp républicain fulmine contre ce lanceur d’alerte sans qui rien ne serait arrivé. Son nom serait désormais connu et circulerait beaucoup à Washington, si bien que certains aimeraient le partager, et tant pis pour sa sécurité ou celle de sa famille. C’est le cas de Donald Trump junior, le fils du président, qui l’a révélé dans un tweet.

Twitter refuse d’intervenir

Face à la polémique, Facebook et YouTube ont décidé de prendre les devants. La plateforme de Mark Zuckerberg a notamment supprimé un post du site d’information conservateur Breitbart News qui mentionnait le nom du lanceur d’alerte.

« Toute mention du nom du dénonciateur potentiel enfreint notre politique de coordination des torts, qui interdit la mention d’un témoin, d’un informateur ou d’un activiste », a justifié Facebook. Le réseau social se dit cependant prêt à revoir sa position si son nom venait à être diffusé largement par d’autres médias ou par des personnalités publiques dans le cadre du débat politique.

Dans la foulée, YouTube a confirmé qu’elle allait également supprimer les contenus qui mentionnent le nom du dénonciateur de Donald Trump. Cette décision n’a toutefois pas été retenue par Twitter. Un porte-parole a notamment précisé que le tweet de Donald Trump junior n’enfreignait pas les règles du réseau social.

Cette controverse s’inscrit dans un contexte assez tendu pour Facebook. Le site de Mark Zuckerberg se refuse en effet à censurer les publicités politiques, même celles contenant de fausses informations. Cette récente décision, montre qu’il y a bien des limites à la liberté totale qu’il entend laisser aux candidats.

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