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La French Tech ne s’arrête plus, la startup Spendesk lève 100M €

Les notes de frais méritent une meilleure gestion, ce que propose la pépite française née du studio eFounders.

La famille eFounders, le startup studio français qui a fait naître 30 startups depuis son lancement, va pouvoir fêter la nouvelle levée de fonds de sa pépite Spendesk. Née en 2016, elle réalise aujourd’hui sa plus grosse opération de financement, 100 millions d’euros, et se prépare à accélérer son développement sur le sol américain.

Spendesk fait partie des fintech du lot de startups du studio, mais fonctionne toujours sur le même principe des solutions en SaaS (Software as a Service). La startup s’adresse aux entreprises (entre 30 et 1000 salariés) pour leur fournir une plateforme simplifiant les notes de frais et les remboursements. Sur le premier semestre, Spendesk a déjà géré plus d’un milliard d’euros pour le compte de 3000 entreprises clientes.

À l’inverse d’une néobanque pour les pros comme Qonto, Spendesk est un simple intermédiaire bancaire. Les salariés peuvent fournir toutes les dépenses professionnelles et l’entreprise peut les rembourser plus rapidement. Cela dit, la concurrence aux établissements bancaires est bien présente : il est possible de générer des cartes de paiement virtuelles ou physiques pour que les salariés paient directement via le compte de l’entreprise.

« Nous cherchons à automatiser le processus de gestion des dépenses opérationnelles des clients. Quel que soit le montant ou le mode de paiement, chaque transaction doit être prise en compte pour donner une visibilité sur chaque euro dépensé par les collaborateurs », disait Rodolphe Ardant, qui a cofondé la startup, dans un entretien à Maddyness.

Printemps, Deezer ou encore la licorne Doctolib font partie de ses clients. L’adoption par ces pépites a davantage aidé Spendesk a entretenir son attractivité auprès des investisseurs de renom. « J’avais General Atlantic dans mon radar depuis un moment. C’est un des meilleurs VC à mon sens, qui a investi dans des leaders de la tech comme Slack », songeait le cofondateur dans les pages des Echos. General Atlantic a mené l’opération, une opportunité alors que Spendesk veut accélérer son déploiement aux États-Unis.

Actuellement, les 3000 entreprises et 70 000 salariés qui utilisent les outils de la startup sont français, allemands et anglais. Sans être une banque qui pourrait se rémunérer sur les paiements, Spendesk base donc son modèle sur une formule d’abonnement. Chaque client paie 120 euros par mois. Le prix à payer pour gagner 20 % de temps sur les tâches des dépenses opérationnelles.

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