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La Suisse sera le premier pays à utiliser l’API développée par Google et Apple pour lutter contre la COVID-19

Nos voisins suisses risquent d’être les premiers à tester en conditions réelles l’API Apple/Google.

Cette après-midi, un important débat autour de l’application française StopCovid aura lieu à l’Assemblée nationale. Selon plusieurs sources sérieuses, il se pourrait que cette application soit lancée dès ce week-end. En parallèle, Apple et Google ont travaillé main dans la main afin de développer un service similaire. Si les États-Unis n’ont toujours pas utilisé les travaux réalisés par ces deux géants, il se pourrait que la Suisse soit le premier pays à utiliser l’API mis à disposition par Apple et Google.

En effet, l’équipe de recherche SwissCovid vient de finir le développement de son application basée sur l’API américaine, et prévoit de la déployer en version bêta à l’armée suisse, aux personnels soignants, et quelques fonctionnaires. Une fois cette phase de tests validée, l’application pourrait être déployée à grande échelle dès la mi-juin. En plus de nos voisins, la Lettonie prévoit également de lancer une application similaire basée sur cette même API. Concernant le reste des pays européens, l’hésitation se fait encore ressentir.

L’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, ont récemment pris la peine de rédiger une lettre pour critiquer l’API développée par Apple et Google. Dans cette dernière on peut clairement lire : “L’utilisation des technologies numériques doit être conçue de manière à ce que nous, en tant que gouvernements démocratiquement élus, l’évaluions et la jugions acceptable pour nos citoyens et conforme à nos valeurs européennes. Nous pensons que la remise en cause de ce droit par l’imposition de normes techniques représente un faux pas et une occasion manquée de collaboration ouverte entre les gouvernements et le secteur privé”.

Concernant le Royaume-Uni ainsi que de nombreux autres pays européens, ils devraient également refuser d’utiliser cette API. Même au sein des États-Unis cette décision diverge. En effet, si quelques États comme l’Alabama, la Caroline du Sud et le Dakota du Nord ont déclaré vouloir utiliser cette API, d’autres comme l’Utah ont refusé de se plier aux règles de ces géants de la tech.

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Par : Google LLC
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6 commentaires
6 commentaires
  1. pas surprenant que la suisse soit première. pas de restrictions sur la sphère privée ou la protection des données… et pradoxalement les suisses se fliquent entre particulier en permanence. on verra dans 10 ans les conséquences… ?

    1. Encore quelqu’un qui cause sans rien connaître… la Suisse a une loi aussi restrictive que l’UE concernant la protection des données. Mais à la différence d’autres pays, cette protection des données est aussi valable à l’encontre des autorités qui n’ont pas le droit d’y accéder sauf pour des crimes établis. A l’inverse de l’application StopCovid française, le code source de tout le projet Swisscovid est ouvert, les données ne sont pas centralisées, l’application n’accède pas aux contact et il n’y a pas de géolocalisation… Et après on dit que ce sont les suisses qui sont traqués…
      C’est parce que l’application français veut centraliser toutes les données qu’aucun autre pays n’en veut…

      Et en plus, il faudrait aller voir ailleurs, car quasiment seule la France fait cavalier seule en adoptant pas l’api de Google et Apple. L’Allemagne le fera, les applications des différents pays pourront interagir…

      La France, seule contre tous… et comme souvent, pas avec raison…

  2. “La Covid” je parie que tu dis aussi “la wifi” et “le gameboy” même si je sais que tu vas me dire que Nintendo a dit officiellement que c’est le Game Boy alors que c’est UNE console. Le covid-19 entraîne une maladie causée par UN virus.

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