Passer au contenu

Le Airbnb de la location automobile arrive en France (et va faire du bruit)

Il s’appelle Turo, et il va faire une grosse secousse sur le marché de la location de voitures entre particuliers.

La société américaine d’autopartage Turo débarque en France ce mois-ci. Pour s’y déployer vite face à son concurrent Getaround, elle vient d’annoncer le rachat de OuiCar (pour un montant non spécifié), qui possède un réseau de 30 000 locations de particuliers et professionnels. Outre-Atlantique, Turo a fait une grosse concurrence aux agences de location de voiture grâce à un modèle calqué sur celui de Airbnb dans l’immobilier.

Le succès international de Turo

États-Unis, Canada, Royaume-Uni… sur ces marchés anglo-saxons, Turo revendique plus de 217 000 annonces et 2 millions d’utilisateurs actifs à la fin du mois de mars 2022. Mais la plateforme est déployée de façon encore plus large avec 56 pays couverts en tout et 14 millions de membres (en 2020). En début d’année, elle évoquait même son intérêt à rapidement entrer en Bourse.

La période est propice pour s’installer en France : l’ère post-covid relance le tourisme et la pénurie des composants freine l’achat de voiture. Une aubaine pour l’autopartage, d’autant plus que les prix des billets de train sont très élevés cette année. Dans un premier temps, Turo sera surtout prisé des jeunes permis, alors que le service leur est bien plus profitable qu’une location traditionnelle en agence.

Pour se démarquer avec des prix rivalisant avec les agences de location, la plateforme a opté pour un modèle sans aucune infrastructure ni aucune flotte. Aucune des voitures proposées à la location n’appartient à Turo. Elle n’est qu’un intermédiaire entre les propriétaires de véhicules et les clients cherchant à louer une voiture pour du court ou moyen terme.

Selon la couverture d’assurance choisie par les membres, la société peut récupérer entre 10 et 40% des revenus de la location. Pour s’installer dans un nouveau pays, elle se charge de trouver une nouvelle formule d’assurance pour protéger ses utilisateurs. Ainsi, les couvertures varient selon les pays.

La question de l’assurance fait partie des points sombres dans l’histoire de Turo, notamment dans l’État de New York aux États-Unis. Jusqu’à maintenant, il s’agissait du seul État américain à ne pas donner d’autorisation à la plateforme pour exercer. Le temps est révolu alors que Turo fera y fera son grand retour en même temps que son arrivée en France.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *