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Le cauchemar continue pour Binance, y compris en France

Ajouter des fonds pour acheter des cryptomonnaies sur la plateforme est bien plus compliqué qu’auparavant.

Binance avait beau vouloir rassurer, fin juin, mais ses déboires se cumulent et viennent maintenant toucher l’ensemble des utilisateurs européens. Ce matin, la plateforme d’achat de cryptomonnaies a retiré l’option de virements SEPA à ses clients, la procédure la plus simple pour alimenter son compte et commencer à acheter des jetons numériques.

Les ennuis en Angleterre se cumulent aujourd’hui avec ce problème, jugé « temporaire » par Binance. Le défaut ne proviendrait pourtant pas de son infrastructure, mais bien de plusieurs « événements indépendants de [sa] volonté ». Les utilisateurs en ont été tenus informés par mail. Actuellement, ils doivent se limiter à l’alimentation du compte par carte bancaire.

Les banques tournent le dos

Ironie du sort, ou cumul de conséquences d’une même pierre angulaire, l’arrêt des virements SEPA concernait déjà des utilisateurs de certaines banques. Au Royaume-Uni, elles sont de plus en plus nombreuses à tourner le dos à Binance, en refusant aux clients de réaliser des virements depuis leur compte vers le compte de la plateforme d’échange de cryptomonnaies.

Cette hausse s’est accentuée peu de temps avant la lettre des autorités britanniques ordonnant à Binance Markets Limited (BML) d’arrêter ses activités. Trois banques, dont deux néobanques, décidaient de mettre fin aux paiements et virements vers l’exchange. Il s’agissait de Barclays, Monzo et Starling Bank. Des mesures jugées « temporaires » là encore, le maître-mot d’une politique de plus en plus sévère et qui est tout, sauf près de se calmer.

En faisant valoir son droit de réponse, Binance informait les médias : « nous adoptons une approche collaborative dans notre travail avec les régulateurs et nous prenons nos obligations de conformité très au sérieux. Nous nous tenons activement au courant de l’évolution des politiques, des règles et des lois dans ce nouvel espace ». Elle ajoutait : « l’avis de la FCA au Royaume-Uni n’a pas d’impact direct sur les services fournis sur Binance.com. Notre relation avec nos utilisateurs n’a pas changé ».

Le cas Coinbase

En face, son concurrent américain Coinbase est dans une situation plus confortable dans les affaires juridiques. Mais ses performances ralentissent. Comme nous l’avions découvert dans une étude publiée par SensorTower et mise à jour en continu, la plateforme aux plus de 70 millions d’utilisateurs connaît un fort ralentissement du nombre de téléchargements depuis le mois de mai.

Coinbase vs Cash App
© The Block / SensorTower

Au classement des applications financières les plus téléchargées, sa place continue de dégringoler. En face, Cash App, une application de paiement détenue par Square (qui arrive en France) et qui propose aussi un service pour acheter des cryptomonnaies, reste très régulier et dans le top 10 des applications. Les données enregistrées prennent en compte le classement de l’App Store, sur le marché américain.

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4 commentaires
4 commentaires
  1. Mouai bof ! pas besoin d’avoir une multitude de compte sepa sachant que la loi française ponctionne de 30% l’argent réel transformé pour les exchanges étrangers .
    Donc un seul suffit .
    Et si vous n’ y comprenez rien , alors c’est que vous n’utilisez pas les cryptos .

  2. Les articles visant la cryptomonnaie et annonçant sa fin ou ses déboires se multiplient. C’est dire à quel point les autorités la craignent et s’evertuent à la dezinguer.
    Que cela cache t’il ? À qui profite le crime ?

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