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Le directeur du FBI tire la sonnette d’alarme sur la désinformation en ligne

Christopher Wray n’a pas caché sa préoccupation concernant les risques de manipulation de l’opinion publique américaine.

La menace est bien là et elle n’a jamais disparue. Le directeur du FBI, Christopher Wray, n’a pas tourné autour du pot concernant les risques d’intox émanant de puissances étrangères contre les États-Unis.

« C’est un domaine encore plus difficile qu’il ne l’était, notamment parce qu’il ne s’est jamais arrêté. C’est arrivé en 2016 et ça continue depuis. Il peut y avoir une légère hausse pendant un cycle électoral, mais c’est une menace 24h sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an », a-t-il souligné lors d’une audition à la Chambre des représentants cette semaine.

Lors de la précédente élection présidentielle en effet, une ingérence russe avait notamment été pointée du doigt par le procureur spécial Robert Mueller. Nous vous avions également relaté comment certains groupes étaient intervenus. Plus de 200 sites webs combinant une audience de 15 millions d’internautes américains colportaient notamment de la propagande russe. Sur Facebook, cette campagne de désinformation aurait potentiellement atteint jusqu’à 213 millions de personnes dans le pays.

La Chine serait également très active

Cela n’a pas forcément changé selon Christopher Wray qui souligne que les efforts de désinformation russes restent une menace importante : « Bien que je ne pense pas qu’il y ait de tentatives en cours pour cibler l’infrastructure électorale comme c’était le cas en 2016, mais nous voyons et n’avons jamais cessé de voir, des efforts de la Russie d’exercer une influence. »

Selon le directeur du FBI, les Russes auraient recours à des faux comptes sur les réseaux sociaux pour influencer les citoyens américains. Ce phénomène n’a d’ailleurs rien de nouveau et nous vous parlions l’année dernière du phénomène des usines à trolls qui ont fait de la manipulation un métier.

Le patron de la police fédérale a également mis en cause d’autres puissances étrangères. Selon lui, la Chine utilise activement des campagnes de désinformation pour promouvoir ses intérêts. Ils tentent de modifier la politique du gouvernement influençant l’opinion publique « sur une large variété de question ».

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Par : Opera
4 commentaires
4 commentaires
  1. Le FBI pourrai commencer par faire ses devoirs en fermant les sites .onion qui est du déplacement d’information du web au deep ou dark web. Cela va nous coûter des milliards en insécurité informatique(Vol de données).

    Je ne dis pas que les proxys pour accéder au web ne sont pas la bienvenue. Les freenet, machins chouettes qui ont la couenne(peau) dure peut se faire détruire et il resterait 70% de moins de pathogènes toxiques sur internet.

    Je milite pour un internet-unis plutot qu’un internet dématérialisé décentralité ou distribué sans juridiction, sans loi et sans scrupule.

  2. Ce phénomène marche aussi dans le sens opposé, des intervenants américains diffusant des fausses informations dans des pays étrangers.

    D’ailleurs, cela a toujours été le cas durant les siècles précédents.Un peu dans tous les pays (les uns espionnant les autres).
    La seule différence est qu’aujourd’hui les communications passent par le net et touchent plus de monde.

  3. Le problème avec le net est qu’il y a les voyageurs de données informatique et les récepteurs de données informatique en question. Si ils autorisent trop de récepteurs de données sans juridiction criminelles et pénales que de passages pour les voyageurs. Sachant que c’est le droit Américain qui a les plus grand pouvoir opérationnel sur cette question. Il y a un problème.

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