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Le Japon veut banaliser les voitures volantes d’ici 2023

Les voitures volantes pourraient arriver bien plus tôt que prévu, Tokyo investit de grandes sommes pour démocratiser ce moyen de transport.

Alors que le secteur automobile transite lentement vers l’électrique, en essayant d’abandonner au maximum le thermique, le Japon aime se démarquer. Pour certains le futur ne ressemblera pas exactement à ce que nous imaginions quand nous étions petits, avec des voitures volantes, etc. Pourtant, de nombreuses startups travaillent pour déployer au moins des taxis volants, à l’image d’Uber, EHang, Airbus, ou encore Boeing. Le gouvernement japonais va encore plus loin en investissant de grosses sommes d’argent pour démocratiser les voitures volantes comme un moyen de déplacement complètement normal, d’ici 2023.

En 2020, il est complètement possible de monter dans l’un de ces véhicules capables de décoller et d’atterrir verticalement, et le Japon compte bien transformer cette action en une habitude telle que commander un Uber par exemple. La startup nipponne SkyDrive est l’une des plus récentes, et pourtant l’une des plus prometteuses. Récemment elle a présenté le SD-XX, un véhicule eVTOL aussi gros qu’une voiture, et capable de parcourir plus dizaines de kilomètres à 100 km/h. Il s’agit aujourd’hui de la voiture volante la plus compacte au monde.

Cet été, SkyDrive espère terminer les phases de tests de ses véhicules. Tomohiro Fukuzawa, PDG de SkyDrive, est un ancien ingénieur de chez Toyota. Il explique au Japan Times : “Nous envisageons de lancer un service de taxi aérien dans les grandes villes, que ce soit Osaka ou Tokyo, avec des vols initiaux au-dessus de la mer, car il serait trop risqué de survoler de nombreuses personnes tout d’un coup”.

Ce dernier a également déclaré que son entreprise recrute de nouveaux cerveaux et que le développement “s’accélère rapidement avec l’augmentation du nombre de personnes dans l’entreprise”. Pour le lancement de son service, la startup ambitionne dans un premier temps de desservir quelques stations comme Universal Studios Japan. Dans un second temps, Tomohiro Fukuzawa explique : “Le modèle initial volera essentiellement sur pilote automatique, mais il n’est pas 100% autonome, car un pilote aurait besoin de le manœuvrer en cas d’urgence, par exemple”. L’idée finale est de vendre ces véhicules exactement comme on le fait pour les voitures classiques.

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