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Malgré les menaces, Facebook obtient toujours de très bons résultats

Les chiffres du troisième trimestre sont excellents pour le réseau social qui se félicite également de recruter de nombreux utilisateurs.

C’est peu dire que les nuages s’accumulent sur Facebook. L’entreprise de Mark Zuckerberg doit en effet faire face à plusieurs enquêtes concernant ses pratiques potentiellement anti-concurrentielles. La candidate démocrate à la présidentielle, Elizabeth Warren, promet même de la démanteler. Pour ne rien arranger, la Federal Trade Comission (FTC) a imposé en juillet dernier une amende de cinq milliards de dollars au réseau social suite au scandale Cambridge Analytica.

On pourrait donc s’attendre à voir Facebook en grande difficulté mais c’est tout l’inverse si l’on en croit les résultats trimestriels qui viennent d’être annoncés. L’entreprise a généré un chiffre d’affaire de 17,65 milliards de dollars sur les trois derniers mois soit plus que les 17,4 qu’attendaient les analystes. C’est mieux qu’au trimestre précédent où la firme avait obtenu 16,9 milliards et cela représente une hausse de 29 % par rapport au troisième trimestre 2018. Le bénéfice net, qui s’élève à 6,09 milliards de dollars, augmente de 19 % par rapport à celui de l’année précédente.

Des annonces ternies par une nouvelle polémique

Le réseau social peut aussi se targuer de très bons chiffres de fréquentation. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels bat un nouveau record et atteint les 2,45 milliards en progression d’1,65 %. Le nombre d’utilisateur actifs quotidiens est lui aussi en augmentation de 2 % et se situe à 1,62 milliards.

Mark Zuckerberg s’est logiquement réjoui de ces bonnes nouvelles : « Nous avons connu un bon trimestre et notre communauté et nos activités continuent de croître ». Le moral aurait donc dû être au beau fixe mais ces annonces ont vite été éclipsées par le sujet des publicités politiques. Le patron de Facebook a justifié son choix de maintenir la diffusion de ce type d’annonces, y compris en cas de mensonge délibéré, contrairement à Twitter qui n’en publiera plus.

Certaines personnes disent que notre modèle consiste à construire un système qui encourage les contenus inflammatoires, pour alimenter notre business. Au contraire. Je pense que nous avons fait plus que toute autre grande plateforme internet pour encourager les comportements positifs.

Une position difficile à tenir, y compris en interne, où des salariés ont fait part de leur opposition dans une lettre diffusée dans la presse américaine. Ce choix de laisser une quasi totale liberté aux politiques sur le réseau social pourrait bien générer de nouvelles polémiques d’ici à l’élection présidentielle de 2020.

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Par : Facebook, Inc.
3.7 / 5
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1 commentaire
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  1. Disons que la réalité est tout autre : Zuckerberg manipule les statistiques pour leurrer les publicitaires. En fait, chaque fois qu’un même utilisateur se connecte à Fuckbook plusieurs fois sur la journée, cela est comptabilisé comme utilisateurs différents. Il s’agit d’un enième mensonge de Zuckerberg.

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