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Mark Zuckerberg est pris à son propre piège concernant la gestion des fake news

Zuckerberg a fait une déclaration surprenante qu’il pourrait rapidement regretté.

La semaine dernière, le réseau social Twitter a remis en question la véracité des propos tenus par le président Trump dans 2 tweets à propos du vote par correspondance. C’est bien la première que Twitter ou tout autre réseau social parvient à tenir tête à Donald Trump en permettant de vérifier par des sources jugées fiables ses déclarations.

Vexé, ce dernier cherche actuellement un moyen pour réguler Twitter et d’autres réseaux sociaux en empêchant cette possibilité de vérifier les tweets qui permet d’éviter la diffusion de fake news. Suite à cette décision surprenant de la part du président des États-Unis, un autre grand nom du secteur a été interviewé à ce sujet.

Mark Zuckerberg a déclaré au micro de Fox News : “Je crois fermement que Facebook ne devrait pas être l’arbitre de la vérité de tout ce que les gens disent en ligne. Les entreprises privées ne devraient probablement pas l’être, en particulier les réseaux sociaux, ne devraient pas être en mesure de le faire.”

Cette déclaration nous laisse encore une fois perplexes, puisque Facebook vérifie déjà les faits postés sur sa plateforme. Pourtant, Donald Trump y a vu une sorte de support et a partagé cette réflexion dans un de ses tweets.

Suite à cette intervention de la part de Mark Zuckerberg, des sites web australiens diffusent actuellement des articles satiriques évoquant de fausses informations à propos du CEO de Facebook. Ce qui devrait le faire réfléchir sur ses propos à l’encontre de la vérification des publications sur les réseaux sociaux.

Ces sites n’y sont pas allés de main morte puisque le premier article est intitulé : “‘Social media should not fact check posts,’ says child molester Mark Zuckerberg,”. À ce jour, il compte plus de 200 000 interactions rien que sur Facebook, et plus de 4000 interactions sur Twitter.

https://www.facebook.com/thechaser/posts/10156849990286230

Le second article a été publié par The Shovel et est intitulé “Mark Zuckerberg-Dead at 36-Says Social Media Should Not Fact Check Posts”. Ce dernier compte près de 50 000 interactions sur Facebook et commence à devenir viral sur Twitter.

https://www.facebook.com/TheShovelAU/posts/2996874657065138

Pour le moment, personne du côté de chez Facebook n’a réagi à ces articles ni a la déclaration de Mark Zuckerberg.

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Par : Twitter, Inc.
4.1 / 5
22,5 M avis
2 commentaires
2 commentaires
  1. Superbe faute d’orthographe dans votre titre!!
    Donc, pas de vérifications, des analphabètes dopés aux tweets infâmes et SMS divers
    Vous êtes d’un niveau incroyablement mauvais; Passons sur vos analyses et synthèses médiocres
    Niveau lamentable, et ca prétend comprendre et nous apprendre…laissez nous rire

  2. En quoi la déclaration du CEO de Facebook devrait-elle interloquer quiconque prétend respecter la sacro-sainte “démocratie” dont on nous rebat les oreilles à la moindre occasion ?

    Sauf preuve du contraire, et quoi que l’on puisse penser de lui, Trump a été élu démocratiquement par le peuple américain. Par conséquent, en tant que représentant du peuple, sa parole doit être, au regard du système démocratique, considéré comme légitime, et seul le peuple est légalement apte à lui montrer son désaccord par le biais de prochaines élections.

    Aucune entité privée ne devrait se considérer comme légitime à contrecarrer un président élu démocratiquement. Sauf à accepter que des entités privées ont le droit de s’arroger un pouvoir au-dessus du représentant légal du peuple. C’est d’une logique imparable.

    Les réseaux sociaux ont pris une importance telle que l’on ne nier qu’ils constituent désormais un rouage crucial des systèmes dits démocratiques. Ils sont en quelque sorte devenus un bien public, et à ce titre, ne devraient même plus être dans la main d’une poignée de sociétés privés appliquant une censure selon des critères qui leur sont propres et au sujet desquels ils n’ont aucun compte à rendre.

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