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Microsoft est ébranlé par les cyberattaques. Sa solution, racheter des startups

Sa troisième en un an.

SolarWinds, Kaseya… l’augmentation des cyberattaques de grandes ampleurs touche de près ou de loin Microsoft et ses services informatiques pour les entreprises.

Ébranlé par une menace qui lui a fait gagner de l’expertise, le géant américain doit tout de même faire la course contre la montre pour rester à la pointe. Cette semaine, un nouveau rachat a été annoncé, celui de la startup californienne RiskIQ, pour un montant total estimé à 500 millions de dollars.

Inconnue du grand public, cette entreprise spécialisée dans la cybersécurité travaille pourtant avec de grands noms. Déjà Facebook, BMW, Americain Express mais également la banque BNP Paribas en France font partie de ses clients.

Dans l’éventail de ses services, un outil d’audit qui cartographie toute l’activité d’un client en ligne pour en proposer un compte rendu appuyé de l’ensemble des menaces potentielles dont il peut faire face sur son site Web, les DNS, adresses IP et plus encore. Ce dernier a grandement intéressé la firme de Redmond.

RiskIQ est encore toute jeune : lancée en 2019, elle commençait à se faire populaire chez les investisseurs : avant de finir entre les mains de Microsoft, elle levait 83 millions de dollars en capital-risque. Désormais, sa technologie et ses services seront intégrés à ceux de Microsoft qui pourra, sans attendre, les commercialiser à ses clients.

En moins d’un an, il s’agit de sa troisième acquisition. En mai 2020, elle rachetait CyberX (pour 165M $). En juin dernier, il s’agissait du rachat de la startup ReFirm Labs (spécialiste dans l’internet des objets).

Microsoft met la main au portefeuille

À la mi-juin, les performances boursières de Microsoft lui permettaient de dépasser pour la première fois les 2000 milliards de dollars de capitalisation. Il faut dire que son actualité récente fut aussi marquée en avril par sa deuxième plus grosse acquisition : celle de Nuance Communications pour près de 20 milliards de dollars. Seule LinkedIn lui avait coûté plus cher, en 2016.

Pourquoi accepter de dépenser autant plutôt que de développer ses propres technologies ? Pour ce rachat, Microsoft lorgnait des outils pointus dans la reconnaissance vocale adaptée au milieu médical, pour déboucher sur des outils de retranscription qui formeront tout un nouveau marché à l’avenir, à coup d’intelligence artificielle. En vue de la taille du contrat, les termes de l’accord planifient à la fin d’année l’acquisition.

Entre-temps, Microsoft continuera d’être observée par les régulateurs. Une chose est sûre, Microsoft comme Facebook, Amazon, Apple et Google ne seront pas taxés de sitôt en Europe, alors que la taxe numérique vient d’être repoussée à plus tard par Bruxelles.

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Par : Bitdefender
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