Au cours des années à venir, la NASA prévoit de se pencher sur un projet baptisé Lunar Gateway. Ce dernier vise à la conception et la mise en service d’une passerelle elle-même nommée Lunar Orbital Platform-Gateway.
Plus concrètement, il s’agit d’une sorte de nouvelle Station Spatiale Internationale (ISS) qui servira à la fois de lieu de vie et d’expérience et de lieu d’escale visant à rejoindre la surface de la Lune ou autres espaces pouvant attirer la NASA dans les mois et les années à venir. En termes de conception et de design, il devrait s’agir d’un dispositif assez similaire à la Station Spatiale déjà existante.
Une fois que le projet Lunar Gateway sera fonctionnel, il nécessitera plusieurs livraisons visant à son bon fonctionnement. Il y a quelques jours, la NASA a annoncé que celles-ci seront effectuées par SpaceX, un partenaire avec lequel l’agence collabore déjà depuis quelques années. Créée par Elon Musk, la société livrera des équipements comme des fournitures destinées aux expériences scientifique.
Dans un communiqué, le patron de la NASA a déclaré à propos de nouveau partenariat : « Ce contrat est un autre élément essentiel de notre plan de retour durable sur la Lune. La passerelle [du projet Lunar Gateway, NDLR] est la pierre angulaire de l’architecture à long terme d’Artemis et cette capacité de transport commercial en espace profond intègre un autre partenaire industriel américain dans nos plans d’exploration humaine sur la Lune en préparation d’une future mission vers Mars ».
Pour ce faire, SpaceX utilisera une variante des capsules Crew Dragon, mais celles-ci resteront amarrés au dispositif pendant six à douze mois plutôt que quelques semaines seulement pour l’ISS.
https://twitter.com/JimBridenstine/status/1243604344748101634
Le projet Lunar Gateway risque toutefois de prendre du retard. Il est prévu que son assemblage commence en 2022 et se termine en 2026, une mission qui risque de prendre du retard. La NASA a été dans l’obligation d’avancer sa volonté de retourner sur la Lune à 2024, dernière année de l’administration Trump qui a pressé l’agence afin qu’elle revoit son calendrier. À l’origine, elle visait plutôt un retour sur le satellite en 2028.
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