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NASA : la fusée Artemis 1 pour la Lune a des invités surprise

La NASA va faire décoller demain sa fusée SLS pour la toute première fois. À son bord, 10 satellites qui meneront des missions parallèles.

À Houston, au siège de la NASA, l’activité la plus en vogue cette semaine aura été de compter les heures. Un décompte qui amène doucement les ingénieurs de l’agence spatiale américaine vers un instant fatidique. Prévu pour ce samedi autour de 14h30, le décollage de la fusée SLS est un moment majeur de l’histoire de l’agence.

La fusée devrait en effet prendre la direction de la Lune, dans une mission qui durera 42 jours. L’objectif est simple : rejoindre la Lune, en faire le tour, et rentrer sur Terre. Le tout sans le moindre accroc. Cette grande mission de “répétition grandeur nature” devrait permettre à la NASA de s’assurer que tout ira pour le mieux dans deux ans, quand cette même mission se fera, avec des astronautes à bord.

NEA-Scout : une sonde à voile

Mais Artemis 1 – c’est le nom de la mission de cette semaine – ne fera pas “que” voler vers la Lune. En effet, la NASA a prévu de lâcher dix petits satellites en cours de route, pour mener des missions parralèlles. Si beaucoup d’entre eux vont s’intéresser à notre satellite, qui est le coeur de la mission, d’autres utilisent le SLS comme une rampe de lancement pour un tout autre objectif.

C’est notamment le cas de NEA-Scout, un petit satellite (cubesat) d’à peine 14 kilogrammes qui doit prendre la direction de l’astéroide 2020 GE. Il devrait arriver au contact de ce dernier grâce à sa voile solaire, une méthode de propulsion très peu utilisée dans l’industrie spatiale. En France seule la société Gama Space compte sur cette technologie pour envoyer une sonde dans l’espace lointain.

CuSP : une station météo dans l’espace

Parmi les autres satellites qui ne prendront pas la direction de la Lune, on peut noter la mission CuSP qui sort du lot. Cette dernière, composée d’un cubesat de quelques dizaines de centimètres de côté, va prendre la direction du Soleil. Elle fera le trajet avec le SLS jusqu’aux bordures de l’atmosphère avant de suivre sa propre trajectoire.

L’objectif de CuSP est d’être une vraie station météo spatiale, capable de nous fournir des informations sur les vents et les éruptions solaires avant que ces dernières n’arrivent à notre niveau. Pour rappel, le vent solaire souffle à une vitesse de 800 km/s, pour les plus rapides, il est donc possible de l’étudier avant qu’il n’arrive vers nous.

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