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Netflix, Disney+ : comment les plateformes vont financer la production française

Jusqu’à 300 millions d’euros par an pourraient être injectés dans la création française par ces géants du streaming.

C’est un changement notable et attendu de longue date dans l’industrie culturelle. Comme cela était annoncé depuis plus d’un an, les plateformes de streaming comme Netflix, Amazon Prime Video, ou encore Disney+ vont bien financer la création française, à l’image de ce que font déjà les chaînes de télévision.

Le décret Smad (services de médias audiovisuels à la demande), qui découlait lui même d’une directive européenne de 2018, a été publié au Journal Officiel en juin dernier. Et c’est en vertu de ce texte que les géants du secteur ont signé leurs conventions ce jeudi avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Elles définissent leurs engagements pour une durée de trois ans.

Netflix, Disney+, et Amazon Prime Video vont passer à la caisse

La nouvelle a été saluée par le président l’autorité de régulation, Roch-Olivier Maistre. Cité par Les Echos, il se réjouit : « C’est l’aboutissement d’une période très intense pour le régulateur qui sécurise des financements non négligeables pour la création française ».

Concrètement, les productions de films et de séries peuvent donc espérer une somme située entre 250 et 300 millions d’euros par an. Dans le détail, chaque service doit consacrer 20% de leur chiffres d’affaires réalisé en France dans ces créations. Le taux passe même à 25 % dans le cas où les plateformes diffusent des films sortis en salles il y a moins de 12 mois.

Selon nos confrères, l’addition sera la plus salée pour Netflix, le numéro 1 du streaming en France. De son côté, Amazon se serait battu pour ne payer que le minimum prévu dans le texte : 40 millions d’euros par an. Disney+ est quant à lui « soumis au taux de 20 % de son chiffre d’affaires, dont 20 % au cinéma », précise le quotidien économique.

D’autres acteurs doivent aussi signer leur convention la semaine prochaine. Les montants sont moins importants (10 % du chiffre d’affaires) car il s’agit services de vidéo à l’acte. Les offres de Google, d’Amazon, d’OCS sont notamment concernées.

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Netflix
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Par : Netflix, Inc.
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