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Passer trop de temps sur les réseaux sociaux augmente les risques de dépression chez les jeunes

Sur ce sujet, les études se suivent et se ressemblent.

En février dernier, des chercheurs américains ont utilisé un dispositif inédit pour démontrer qu’une utilisation intensive des réseaux sociaux affecte la santé mentale des utilisateurs. Plus précisément, ils notaient que passer trop de temps sur ces plateformes entraîne une augmentation conséquente de l’anxiété « à des taux nettement supérieurs à ce qui a été précédemment documenté ».

Une étude importante pour la recherche en santé mentale

Dix mois plus tard, des scientifiques de l’Université de l’Arkansas viennent enfoncer le clou. Leur travail s’est concentré sur les jeunes adultes et il démontre que s’ils augmentent leur utilisation des réseaux sociaux, ils sont beaucoup plus susceptibles de développer une dépression dans les six prochains mois.

Pour ce faire, les chercheurs ont recruté plus de 1000 adultes américains âgés de 18 à 30 ans. Ils ont mesuré leur niveau de dépression à l’aide de questionnaires et ont également estimé leur utilisation de plateformes populaires telles que Facebook, Twitter, Reddit, Instagram et Snapchat.

Ainsi, par rapport aux participants de l’étude qui utilisaient moins de 120 minutes par jour les réseaux sociaux, les jeunes adultes qui passaient plus de 300 minutes par jour sur ces derniers étaient 2,8 fois plus susceptible d’être déprimé au cours des six prochains mois.

Ce travail est éclairant à plus d’un titre car c’est l’une des premières fois où le lien entre détérioration de la santé mentale et utilisation des plateformes est aussi nettement établi. Brian Primack, un des auteurs précise :

Nous savons d’après d’autres grandes études que la dépression et l’utilisation des médias sociaux ont tendance à aller de pair, mais il a été difficile de déterminer laquelle est venue en premier. Cette nouvelle étude met en lumière ces questions, car une utilisation initiale élevée des plateformes sociales a entraîné une augmentation des taux de dépression. Cependant, la dépression initiale n’a conduit à aucun changement dans l’utilisation des réseaux sociaux.

Nul doute que ces conclusions seront observées de près par leurs pairs et par les autorités sanitaires. Elles pourraient aussi donner du grain à moudre aux critiques des réseaux sociaux et amener ces derniers à changer leurs pratiques.

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Par : Gouvernement français
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