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Pourquoi Ferrari dit non à la conduite autonome

Pour Ferrari, pas question de laisser le volant à une machine

  • Ferrari ne croit pas à la conduite autonome pour ses gammes de supercars
  • Le nouveau pdg de Ferrari, Benedetto Vigna, a exprimé cette vision lors d’une interview à Fortune
  • Ferrari souhaite plutôt miser sur l’innovation et la performance, avec des voitures hybrides et électriques qui respectent l’ADN de la marque

Ferrari est une icône du monde automobile. La marque, auteure de supercars particulièrement luxueux (et chers) représente le rêve et la passion pour des millions de fans dans le monde. Or, bien sûr, comme tous les constructeurs, Ferrari doit s’adapter à un monde qui change, notamment en développant des modèles plus respectueux de l’environnement.

Toutefois, pour le nouveau PDG de la marque au cheval cabré, Benedetto Vigna, il n’est pas question d’embracer toutes les nouvelles technologies du moment. La conduite autonome, en particulier, est un non-sujet chez Ferrari selon le numéro 1 du constructeur de luxe.

Ferrari continuera d’innover, mais pas question de rendre ses supercars autonomes

C’est en tout cas ce qu’il a déclaré lors d’une interview exclusive à Fortune, dans laquelle il revient sur sa vision et sa stratégie pour Ferrari. Benedetto Vigna, qui a pris ses fonctions en septembre 2021, est un physicien et entrepreneur qui vient du monde des semi-conducteurs. Il a été notamment le président du groupe Analog, MEMS et Sensors de STMicroelectronics.

Benedetto Vigna explique que son expérience dans le domaine des capteurs lui a permis de comprendre l’importance de l’interaction entre l’homme et la machine. Il a ainsi affirmé que Ferrari ne voulait pas proposer de voitures autonomes, car cela enlèverait selon lui le plaisir et l’émotion de la conduite si importants pour les clients de l’écurie.

“Nous ne nous soucions pas de la conduite autonome. Il y a des logiciels de performance, il y a des aides à la conduite, mais nous ne voulons pas que nos clients perdent le contrôle”, a-t-il il déclaré. 

Et d’ajouter que Ferrari n’est pas contre l’innovation, tout en soulignant que cette innovation doit toujours être au service de la performance et du plaisir. Il a cité l’exemple des voitures hybrides et électriques, qui sont un défi technique et esthétique pour la marque. Il a rappelé que Ferrari avait déjà lancé la SF90 Stradale, sa première voiture hybride rechargeable, et qu’elle prévoyait de présenter sa première voiture 100% électrique d’ici 2025.

“Nous voulons créer des voitures qui respectent l’ADN de Ferrari, qui sont rapides, belles et exclusives. Nous voulons aussi être responsables envers l’environnement et réduire notre empreinte carbone. Nous pensons que les voitures hybrides et électriques peuvent offrir une nouvelle expérience de conduite, avec plus d’accélération, plus de couple et plus d’agilité”, a-t-il expliqué.

Benedetto Vigna a également exprimé sa confiance dans le potentiel de Ferrari en Formule 1. Il a salué le travail du directeur sportif Frédéric Vasseur, qui a remplacé Mattia Binotto en janvier 2022. Il a également loué les performances des pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz, qui ont permis à Ferrari de terminer deuxième du championnat des constructeurs en 2022.

Nous avons une équipe solide et motivée, qui travaille dur pour préparer la saison 2023. Nous avons un seul objectif : gagner le titre mondial”, a-t-il déclaré.

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