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Pourquoi le développeur de Pokémon Go poursuit des hackers en justice

À l’origine du jeu Pokémon Go, le studio Niantic a annoncé qu’il poursuivait plusieurs hackers faisant partie de l’association américaine Global++. Voici de quoi il s’agit.

Niantic poursuit en justice plusieurs hackers d’un même groupe au prétexte que ceux-ci proposent des versions « piratées » de certains de ses jeux, principalement Pokémon Go. Cela concerne également Harry Potter: Wizards Unit, dont la sortie est prévue pour bientôt.

Niantic veut protéger Pokémon Go… et Harry Potter : Wizards Unit

Selon le développeur Niantic, l’organisation Global++ proposerait plusieurs « versions dérivées non autorisées » de certains de ses jeux, à l’image du célèbre Pokémon Go. Ces versions permettraient aux joueurs de bénéficier de plusieurs fonctionnalités, dont la possibilité de tromper le système de géolocalisation ou de pouvoir trouver très facilement des créatures rares. Jugeant que ces options donnent des avantages déloyaux aux joueurs qui les utilisent, l’éditeur a annoncé qu’il intentait une action en justice contre Global++, qu’il évoque comme étant une « association de hackers ». Une vingtaine de membres de cette dernière sont spécifiquement concernés, bien que certains soient encore anonymes.

Mais Pokémon Go n’est pas le seul jeu de Niantic à être concerné, puisque le développeur a également évoqué directement Harry Potter: Wizards Unit. Selon le studio, Global++ aurait déjà préparé une version craquée du jeu dont la sortie est attendue pour cette année. En conséquence, l’entreprise a expliqué : « Niantic dépose cette motion à la veille du lancement de Harry Potter: Wizards Unit aux USA, l’aboutissement d’un investissement de plusieurs années et de plusieurs millions de dollars de la part de Niantic, dont le succès est menacé par la conduite illégale des défendeurs ».

En conséquence, l’éditeur de Pokémon Go demande à ce que toutes ces versions du jeu ne soient plus distribuées. Depuis cette nouvelle, Global++ a rendu son site web inaccessible et ses réseaux sociaux, dont Facebook et Twitter, n’existent plus. L’organisation a également indiqué qu’elle allait fermer « indéfiniment » pour respecter ses « obligations légales ». Actuellement, aucune de ces plateformes n’est accessible.

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