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Premier tir avec équipage réussi pour l’Hyperloop

L’Hyperloop a réussi une nouvelle grande étape de son developpement. La technologie est tout doucement en train de devenir une réalité.

La société Virgin Hyperloop cofondée par Josh Giegel a franchi un nouveau cap dans le développement de l’Hyperloop. Ce moyen de transport futuriste qui permet de se déplacer à plus de 1000 km/h dans des capsules sous vide, vient de réaliser son premier trajet habité.

Deux personnes ont pris part ce dimanche soir à un voyage de 500 mètres historique. Après des centaines de tests à vide, sur simulateur et en réel, la société a sauté le pas et a mis deux personnes au sein de leur capsule. Cette dernière s’est élancée à sa vitesse de croisière, 107 miles par heure, soit près de 175 km/h. C’est bien moins que les 300 km/h dépassés dans ce même tube lors d’un test à vide en 2017. Mais ce premier test habité servait avant tout à démontrer la capacité de la capsule à voyager à haute vitesse sans pour autant mettre en danger la santé des habitants.

Une première historique

Certain de la sécurité de sa technologie, le cofondateur de l’entreprise, Josh Giegel a fait partie des deux personnes présentes au sein de « Pegasus Pog » (c’est le nom qu’il a donné à la capsule). À ses côtés c’est Sara Luchian, responsable de l’expérience passagère, qui l’a accompagné. Elle a été tirée au sort parmi les 40 employés de l’entreprise qui s’étaient portés volontaire pour accompagner leur directeur dans ce tir inaugural.

Pour l’entreprise ce premier test habité est le point final de plusieurs années de travail, il rapproche encore un peu plus la firme d’une commercialisation de sa technologie. Pour un cadre de Virgin Hyperloop le tir d’aujourd’hui est équivalent pour eux à « un atterrissage sur la Lune » pour la NASA.

Avec deux sièges et des harnais directement inspirés de ceux présents à bord des fusées de l’agence américaine, la comparaison prend du sens. Mais la société Virgin Hyperloop compte bien augmenter le confort au sein de ses capsules. La plus grande prévue à ce jour pourrait accueillir jusqu’à 28 personnes assises et devrait plus ressembler à une rame de métro luxueuse, plutôt qu’à une fusée.

Commercialisation pour 2030 ?

Ce premier tir a donc été l’occasion de scruter la sécurité de l’innovation. L’entreprise Certifer a fait office « d’agence d’évaluation indépendante de la sécurité » (ISA). Cette entreprise reconnue dans le secteur pour son intransigeance va avoir la lourde tache de rendre un premier avis sur les conditions de sécurité au sein de la capsule, pour qu’elle soit le plus sûre possible. Si tel est le cas, elle pourra être certifiée d’ici à l’horizon 2025. Cette certification sera l’une des dernières grandes étapes pour Virgin Hyperloop qui espère pouvoir commercialiser sa technologie autour de l’an 2030.

En attendant, les tests vont se multiplier sur les 500 mètres de piste d’essai non loin de Las Vegas.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. ou, c’est bien, mais je serais curieux de savoir quelle procédure est prévue pour la sauvegarde des passagers en cas de black out électrique..? ils vont crever lentement d’asphyxie dans cette boite de conserve..? ou auront ils la possibilité de pouvoir s’extraire par eux même de ce piège à rat?

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