La Casa de Papel, une série géante
Pour ceux qui ont la mémoire un peu courte ou qui ont passé l’année écoulée dans un grotte, on vous rappelle que La Casa de Papel est tout simplement la série non-anglophone la plus regardée de l’histoire de Netflix. On y suit une équipe de braqueurs qui partent à l’assaut de la Fabrique nationale de monnaie de Madrid, pour le braquage le plus rentable de tous les temps.
Dans l’histoire, les braqueurs portent un masque à l’effigie du peintre espagnol Dali. Or, de la même manière que pour la série Sabrina, cette appropriation culturelle ne semble pas être du goût des ayant-droits. Notamment parce qu’il a aussi été repris depuis, par les gilets jaunes en France ou par des braqueurs en Amérique Latine. LA fondation Gala-Dali, qui défend l’image du peintre veut donc réguler son utilisation.
Marketing ou dévoiement de l’image de Dali ?
Concrètement, l’idée défendue par la fondation est de contrôler la vente et l’usage du masque du peintre. Toute personne souhaitant l’utiliser devrait désormais demander l’autorisation préalable à la fondation. Selon la fondation, il ne s’agirait pas du tout d’une question d’argent.
On peut tout de même lever un sourcil à minima sur ce qui ressemble à une dérive du droit d’auteur. On pourrait même, comme l’ont fait des proches de la production, considérer que la série a contribué au rayonnement du peintre, le faisant connaître dans certains endroits de la planète. Jamais avant la série, la question ne s’était posée de réguler l’usage de ces masques.
On imagine toutefois que cela ne devrait pas remettre en cause la saison 3 qui a déjà été commandée et qui est particulièrement attendue par les fans. Difficile de croire que les braqueur ne pourront pas changer d’artiste le cas échéant.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.