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Quelle place prennent les contenus haineux sur Facebook ?

Cette question obsède l’ensemble des plateformes sociales actuelles. Facebook est le premier à tenter de quantifier ce phénomène.

Ce n’est une surprise pour personne, la haine sur les réseaux sociaux est plus présente que jamais elle ne l’a été. Mais plus concrètement, à quel point est présente, quel est l’ampleur réelle de ce phénomène ? Difficile d’y répondre. Depuis des mois, les réseaux sociaux les plus influents, comme Facebook, Twitter, ou encore YouTube, luttent corps et âmes pour tenter d’endiguer les vagues de haines qui déferlent sur leurs plateformes.

Toutefois, comme le dit Sun Tzu dans “l’Art de la guerre” : “Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.” Entre d’autres termes il est important de savoir à qui on à faire avant de se lancer dans un combat. C’est ce qu’a essayé de faire Facebook.

Du mieux chez Facebook, mais bien loin d’être suffisant.

Hier, la société dirigée par Mark Zuckerberg a publié sa première tentative d’estimation de ce que représente ce phénomène sur ses diverses plateformes (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger). Voici les premières données.

Facebook explique qu’en l’espace de 3 mois, de juillet à septembre, sur 10 000 visionnages de divers contenus par ses utilisateurs, entre 10 et 11 contenus sont jugés comme étant “haineux” (la haine existe sous une multitude de formes), et allant à l’inverse du règlement de la plateforme.

Facebook, sur sa plateforme sociale du même nom, a modéré 22,1 millions de contenus haineux au cours de ces 3 mois. Du côté de son petit frère, Instagram, les modérateurs ont retenu 6,5 millions de contenus à caractère haineux. Il y a une bonne, et une mauvaise nouvelle à retenir de ce constat. La bonne, le réseau social Facebook remarque pour la première fois depuis des mois que la quantité de contenus haineux a tendance à stagner. La mauvaise, elle a été multipliée par deux sur Instagram. Facebook est donc en train de gagner d’un côté, mais doit redoubler d’efforts d’un autre.

Si Facebook compte énormément sur ses progrès en IA pour modérer de manière encore plus efficace ce genre de contenus, l’intervention humaine reste aujourd’hui irremplaçable. D’ailleurs, Facebook ferait mieux de ménager ses modérateurs. Hier, une lettre ouverte adressée à Mark Zuckerberg en personne accusait la société de forcer les modérateurs à revenir au bureau, sans se soucier des mesures sanitaires.

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Par : Facebook
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