Passer au contenu

Qu’est-ce que l’euro numérique, la réponse de la BCE aux cryptomonnaies

La mise en nombre effective de ce projet devrait prendre encore plusieurs années.

Après neuf mois de réflexion et de consultations, la Banque centrale européenne (BCE) a confirmé le lancement d’une phase de deux ans avec à terme l’ambition de lancer un euro numérique qui serait un nouveau moyen de paiement pour les citoyens du vieux continent.

Comme l’explique Ouest-France, la BCE entend avant tout répondre à l’explosion des paiements dématérialisés dans l’UE, et il s’agit donc de proposer une alternative aux monnaies privées virtuelles et aux autres devises étrangères. L’Europe est d’ailleurs loin d’être la seule à poursuivre ce genre d’initiatives et les États-Unis tout comme la Chine font de même.

Une mise en œuvre pas avant 2025 ?

« La pandémie de coronavirus a montré à quelle vitesse un tel changement peut se produire. Et cela affecte notre façon de payer. Nous achetons de plus en plus par voie numérique et en ligne. Le rôle de l’argent liquide comme moyen de paiement est en déclin », souligne Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE.

Avec l’euro numérique, les consommateurs devraient donc pouvoir disposer d’un compte créé au sein de banques commerciales déjà existantes, et l’argent qui y serait déposé bénéficierait de garanties en cas de perte. En clair, l’UE proposera un moyen de paiement qui ressemble aux offres privées actuelles telles que PayPal ou Apple Pay.

Pour la BCE, c’est aussi un moyen de reprendre le contrôle face à la montée en puissance des cryptomonnaies. Mais contrairement au bitcoin et aux autres monnaies virtuelles, la proposition de l’UE sera un outil de paiement et ne permettra pas de réaliser des investissements.

Ce projet n’est toutefois pas sans risques. Comme l’indiquent nos confrères, l’euro numérique devra montrer patte blanche en matière de protection de la vie privée. De même, la fuite des épargnants traditionnels vers cette nouvelle forme de monnaie reste envisageable. Cella pourrait donc à terme menacer l’équilibre des banques de la zone euro.

Quoi qu’il en soit, l’euro numérique n’est pas prêt de voir le jour puisqu’au terme des deux ans de conception et d’investigation, la mise en œuvre effective pourrait prendre deux années supplémentaires.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

2 commentaires
2 commentaires
  1. En quoi ça “répond aux cryptomonnaies” s’il faut toujours avoir un compte avec les banques traditionnelles ?
    Ça sent l’enfumage…

    1. Lol c’est simplement pour supprimer le liquide et d’avoir encore plus de donner sur ce que vous faites, les vieux du haut non pas compris que la crypto a de vrai avantages, par exemple en investissement, les banques ne nous mangent pas sur le dos, on a une banque décentralisée, accessible de partout, etc….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *