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“Réussir une introduction en bourse” : le prochain défi de Revolut

La néobanque s’imagine déjà en bourse. À condition d’augmenter radicalement ses ventes.

La crise sanitaire a bloqué les voyages et radicalement ralenti le nombre de nos achats par carte. Les banques l’ont fortement ressenti, si bien que les plus jeunes néobanques n’ont pas pu survivre. Chez Revolut, ce fut l’occasion de modifier quelque peu la stratégie et viser à entraîner ses clients vers des offres premium accessibles sur abonnement.

Son chiffre d’affaires ne l’a pas encore montré, mais il devrait gonfler d’autant plus vite qu’avec des millions de clients avec une carte gratuite sans abonnement. En plus des commissions sur les transactions, la banque britannique a pu trouver une source de revenus récurrent et indépendante des variations de la consommation. Avec plus de 12 millions de clients, il est l’heure pour elle de parler de l’étape d’après.

Et comme pour N26, cette étape consiste en une introduction en bourse. Le PDG de Revolut, Nikolay Storonsky, l’a évoqué dans les pages de Bloomberg. « Pour réussir une introduction en bourse, nous devons avoir un chiffre d’affaires d’au moins quelques milliards de dollars par an », disait-il. Obtenir des milliards de dollars sur les ventes annuelles est un vrai défi. En 2020, la néobanque revendiquait un chiffre d’affaires ajusté de seulement 261 millions de dollars.

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Nouveaux produits

L’augmentation de la base clients sera un levier comme Revolut en imagine déjà d’autres : la néobanque le revendique depuis plusieurs mois maintenant, elle souhaite devenir une « super app ». Autrement dit, proposer un nombre de produits bien plus large pour couvrir l’ensemble des besoins des clients en termes de banque et finance.

Actuellement, Revolut tire une partie de ses revenus de ses fonctionnalités d’achat de cryptomonnaie et de trading, comme de sa marketplace où des marques partenaires peuvent proposer leurs produits en l’échange de cashback pour les clients. Mais les choses ne s’arrêteraient pas là avec des produits plus alternatifs et en dehors du milieu bancaire.

« De plus en plus d’entreprises entrant dans un modèle commercial où elles vendent beaucoup de produits plutôt qu’un produit à ligne unique », expliquait Nikolay Storonsky. Selon les rumeurs, l’application ajouterait bientôt une fonctionnalité de réservation d’hôtel, de billets d’avion et de voitures de location. Un premier pas dans les paiements à plus grande échelle.

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