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Sept fournisseurs d’Apple sont accusés de travail forcé en Chine

La firme de Cupertino se défend et affirme faire « tout son possible pour protéger les travailleurs ».

Le média en ligne The Information vient de publier une enquête qui pourrait faire l’effet d’une bombe dans le monde de la Tech. Selon cet article, sept fournisseurs d’Apple ont participé à des programmes de travail forcé en Chine. Ils concernaient notamment des milliers d’Ouïghours, une minorité de confession musulmane qui fait l’objet d’une féroce répression dans le pays.

Les sept entreprises citées dans le cadre de cette investigation sont : Advanced-Connectek, Luxshare Precision Industry, Shenzhen Deren Electronic Co., Avary Holding, AcBel Polytech, CN Innovations et Suzhou Dongshan Precision Manufacturing Co. Leur identification a notamment été permise par de nombreux éléments de preuve tels que des déclarations passées, des images, des vidéos. Les journalistes se sont également appuyés sur des documents publics et internes d’Apple, ainsi que sur des échanges avec des employés.

Apple a déjà fait l’objet d’accusations similaires par le passé

Mise en cause, la firme de Cupertino n’a pas manqué de réagir. Elle affirme que « la recherche de la présence de travail forcé fait partie de chaque évaluation que nous menons dans chaque pays où nous exerçons nos activités ». La société ajoute aussi :

Malgré les restrictions liées au Covid-19, nous avons mené des enquêtes supplémentaires et n’avons trouvé aucune preuve de travail forcé partout où nous opérons. Nous continuerons à faire tout notre possible pour protéger les travailleurs et nous assurer qu’ils sont traités avec dignité et respect.

Elle n’est du reste pas la seule pointée du doigt par The Information. Le média affirme en effet que des géants de la Tech comme Microsoft, Google, Amazon, Facebook ont eu recours à ces fournisseurs. Ces deux derniers ont d’ailleurs répondu à nos confrères et affirment qu’elles ne travailleraient pas avec des sociétés qui utilisent du travail forcé.

L’an dernier, la marque à la pomme avait déjà fait l’objet d’accusation similaires. Un rapport de l’ONG Tech Transparency Project affirmait en effet qu’elle avait bénéficié du travail forcé la minorité ethnique ouïghoure via plusieurs de ses fournisseurs. L’information avait été niée par la compagnie. Interrogé un peu plus tard lors d’une audition devant le Congrès, Tim Cook avait précisé que son entreprise « ne tolérait pas le travail forcé » et qu’elle « mettrait fin aux relations avec les fournisseurs si des preuves d’abus étaient trouvées ».

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