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Cette société veut imprimer des Bitcoin… sur des billets

Croyez-le ou non, il ne s’agit pas d’un titre du Gorafi mais d’un projet qui semble tout à fait sérieux.

Tout porte à croire que certains n’ont pas vraiment saisi l’utilité des cryptomonnaies. Le projet Icynote, dont les créateurs sont basés à Genève, ambitionne en effet de produire des billets physiques et payants pour y stocker vos Bitcoin. Un billet coûte ainsi un peu plus de huit euros, offrant alors la possibilité d’y stocker autant de jetons que possible. Avec en prime un véritable hologramme pour garantir l’authenticité du montant…

Si l’initiative peut faire sourire, elle n’en reste pas moins très bien expliquée sur son site officiel bien que dans un français très approximatif, ce qui laisse perplexe. On peut notamment y lire que le système fait appel à un QR code que l’acheteur doit scanner pour débloquer le billet avant d’y déposer des fonds. Côté réassurance, le fabricant propose une dizaine d’arguments dont une “preuve notariale […] d’intégrité, d’authenticité, de non-répudiation et d’unicité“, rappelant le principe des NFT.

Sécurité

Une section complète du site d’Icynote est d’ailleurs dédiée à dissiper les craintes des potentiels utilisateurs. On peut notamment y lire que le papier des billets est durable car résistant à l’eau et aux larmes (?) tout en accueillant de l’encre similaire à celle des francs suisses. De plus, l’hologramme lui-même serait certifié conforme aux exigences des banques traditionnelles.

L’émetteur compare par ailleurs aisément ses billets au cold wallet, terme regroupant les techniques qui permettent d’éviter de connecter ses cryptomonnaies à Internet. Les exemples les plus connus sont le paper wallet et les clés USB Ledger, que nous avons eu la chance de tester dans nos colonnes auparavant.

Application compagnon

En plus des billets, Icynote propose aussi une application dédiée à retrouver sur le Google Play Store (une mouture pour iOS serait aussi dans les cartons). Basique, celle-ci permet de convertir ses Bitcoin en fiat : on y retrouve le dollar américain, la livre britannique ou encore le yen nippon mais tout porte à croire que le marché sud-américain est l’un des premiers visés pour le moment. L’adresse du portefeuille BTC y est aussi listée, de façon à pouvoir effectuer des transferts plus facilement.

Terminons par un petit disclaimer ; il est impératif de rester prudent face à ce type de nouveauté, surtout que la vitrine de la société est ici particulièrement bancale.

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