Passer au contenu

Le test PCR ne peut pas rivaliser face à cette technologie française

Un nouveau type de test, fruit d’une innovation française, pourrait faire de la concurrence aux tests PCR et antigéniques.

Tout partait d’une activité de contrôle des matières premières dans l’industrie cosmétique, pharmaceutique et agroalimentaire. Chez la startup française GreenTropism, après plus d’un an et demi de pandémie, son analyse par la spéctométrie est en train d’ouvrir la voie à un nouveau protocole pour détecter la présence du virus de la Covid-19 chez les patients. Le tout, en un temps record.

Un investissement de 3 millions d’euros et un effectif de seulement 14 personnes auront permis de concevoir un outil et un logiciel, dopé à l’intelligence artificielle, pour pouvoir émettre un diagnostic “proche du test PCR de référence et supérieure à celle du test antigénique”, indiquait le PDG de la société parisienne, Roland Carbonnel, la semaine dernière au journal Les Echos.

Une startup française pour remplacer le test PCR ?

Pour rappel, il existe aujourd’hui trois types de diagnostic pour savoir si un individu est porteur du coronavirus ou non. Le test antigénique, d’un côté, qui propose des résultats en 15 minutes, le test PCR, avec des résultats en 24 heures en laboratoire d’analyse, et enfin le test sérologique, une prise de sang qui mesure la présence de la maladie par la réponse immunitaire du système.

Malheureusement, il existe une certaine différence de fiabilité entre un test antigénique et un test PCR, les deux diagnostics les plus populaires et les deux qui se réalisent par prélèvement rhinopharyngé (avec un grand coton-tige dans le nez). C’est sur ce même plan que l’équipe de GreenTropism a travaillé.

La méthode : démultiplier la présence du virus dans les prélèvement avec une substance contenant des microparticules d’or fonctionnant par effet de miroir, puis analyser l’ensemble avec un programme contenant divers protocoles d’intelligence artificielle.

Comme son PDG l’expliquait aux Echos, GreenTropism se prépare à une levée de fonds beaucoup plus grosse l’année prochaine afin de commencer à commercialiser son matériel à des laboratoires, une fois le feu vert donné par les autorités. Le produit vise des résultats fournis aux patients en seulement 3 minutes (contre 15 minutes pour le test antigénique), sous la forme d’un kit et d’un accès au logiciel distribué dans les laboratoires.

Actuellement, des premiers tests grandeur nature ont été réalisés à l’hôpital Saint-Joseph à Paris. Avec succès. “L’analyse spectrale couplée à l’intelligence artificielle a beaucoup a apporter à la biotech”, s’exclamait son PDG. Avant la crise sanitaire, déjà plus de 2000 entreprises se rangeaient parmi les “health tech” françaises, dont 750 biotech, 1100 medtech et 200 start-up spécialisées dans l’e-santé.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

3 commentaires
3 commentaires
  1. Heuuu,le PCR n’a pas été créé pour cela, sans compter qu’il ne différencie même pas les virus morts des vivants.
    Le pcr fait partie d’une des fumisterie du covid…

    1. Etant donné que ce virus est à ARN, s’il était mort (un virus ne meurt pas), il se dégraderait vite (l’ARN est très fragile, d’autant plus qu’il est en simple brin) et donc l’amplification à partir d’un ARN signale que ce dernier est viable (pas dégradé). Après, il est vrai qu’une PCR sur ADN peut être amplifier même si l’organisme est mort (l’ADN se dégrade moins vite, mais la PCR serait tout de même moins efficace).
      Je rajouterais qu’en générale (sur organisme à ADN, ici pas le cas) l’on travaille sur ARN (expression) pour viser le vivant.

  2. Je n’ai rien compris à cet article… la méthode de prélèvement, particulièrement désagréable, du test pcr sera-t-elle identique?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *