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A Tchernobyl, radioactivité et panneaux solaires font bon ménage

Vous pensiez qu’il n’y a plus rien à Tchernobyl ? Voici deux exemples très concrets qui montrent que même après une catastrophe nucléaire, la vie peut suivre son chemin et que certains savent tirer partie d’une situation, même très complexe.

Une puissance encore symbolique

Pour toujours sans aucun doute, le nom de Tchernobyl sera associé à la catastrophe nucléaire. La zone sera complètement inhabitable pour les prochaines 24.000 années. Autant dire que l’on ne se souviendra plus de ce qu’il s’est passé d’ici là.

Toutefois, ce n’est pas une raison du point de vue de l’Ukraine, pour abandonner complètement le site. Après les démêlés avec la Russie ces dernières années, le pays traverse une véritable crise énergétique. La volonté du pays est donc de miser sur l’énergie solaire et le choix du site revêt de ce point de vue une forte puissance symbolique. C’est d’ailleurs toute l’importance de ce projet. Avec 3.800 panneaux photovoltaïques, capables d’alimenter 2.000 appartements, difficile d’y voir l’avenir énergétique du pays.

Toutefois, il ne s’agit que d’une situation à court terme puisque l’objectif est d’atteindre une puissance 100 fois supérieure d’ici à 2019 et de faire grossir régulièrement le projet.

Le renouveau de Tchernobyl

C’est aussi à court terme un symbole qu’envoie le pays de son renouveau. Il y a deux ans, une nouvelle chape étanche avait été fixée sur l’unité touchée par l’explosion permettant de baisser considérablement le niveau de contamination de la zone.

Une avancée qui a eu un autre bénéfice inattendu et méconnu. Il est désormais possible de… visiter le site. Selon un reportage de Ouest-France, 50.000 personne s’y sont rendues en 2017. Des chiffres qui sont bien sûr largement supérieurs à ceux des années précédentes. Une visite à travers l’histoire qui peut s’effectuer sans danger. Les masques à gaz font partie du folklore, tant le danger est minime selon un guide local.

Une journée de séjour dans la zone équivaut à deux heures de vol au-dessus de l’Océan atlantique en terme de dose de radiations absorbées.

Pour ceux qui auraient envie de visiter cette centrale nucléaire, le prix de la visite peut quand même varier de 25 à 650 €. En attendant, vous pouvez découvrir ce survol de la zone par un drone.

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