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Télétravail : votre patron vous espionne ? La Cnil le met en garde

Cette problématique devient particulièrement préoccupante en France.

C’est désormais un rituel assez bien installé. Comme chaque année, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a publié ce mercredi son rapport d’activité pour l’année 2021. Une catégorie retient particulièrement l’attention : la surveillance au travail. Cette derrière constitue ainsi le troisième motif de plainte auprès de l’autorité administrative.

Des amendes pour Google et Facebook

Soucieux de contrôler l’activité de leurs employés en télétravail, il arrive en effet fréquemment que certains employeurs dépassent les bornes. La présidente de la Cnil, Marie-Laure Denis, explique notamment à France Inter : « On a par exemple constaté qu’il y avait parfois des enregistreurs de frappe sur le clavier ». Elle ajoute en ce qui concerne l’année 2022 : « Nous allons en faire une thématique prioritaire pour nous assurer que ces pratiques, dont l’essor est très important, soient le plus vertueuses possible ».

Autre tendance souvent constatée par le gendarme des données personnelles : le recours trop fréquent à la vidéosurveillance au travail. Ainsi, il n’est pas autorisé d’obliger ses salariés à allumer leur caméra lors des visioconférences, précise la Cnil. En matière de surveillance au travail, un principe doit demeurer : la proportionnalité. Il n’est donc pas permis ni souhaitable d’espionner en permanence ses employés comme dans une sorte de dystopie orwellienne.

Pour le reste, la Cnil a relevé 14 143 plaintes en 2021, soit une hausse de 4 % par rapport à 2020. On retrouve notamment certaines réclamations concernant l’effacement des données et le déréférencement.

Et lorsque ses demandes ne sont pas entendues, l’autorité administrative n’hésite pas à sanctionner avec un total de 214 millions d’euros d’amendes l’an dernier. Les deux cas les plus emblématiques ont touché Google (150 millions d’euros) et Meta (60 millions d’euros).

Si cet enjeu vous intéresse, vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article dédié sur le sujet qui explique dans le détail que les deux géants de la Tech ont été sanctionnés car leurs sites « ne permettent pas de refuser les cookies aussi simplement que de les accepter. »

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Par : Opera

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