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Un français arrêté pour plusieurs arnaques à la webcam

Un escroc français a été interpellé par les autorités pour plusieurs cas de chantages à la webcam dans lesquels il menaçait les victimes contre une rançon.

Les autorités françaises ont révélé qu’elles avaient procédé à l’arrestation d’un français après avoir découvert que celui-ci avait orchestré plusieurs arnaques à la webcam. Mis en examen jeudi soir, l’escroc a avoué les faits et déclaré qu’il avait agi seul.

20 000 euros gagnés avec les arnaques à la webcam

Dans les faits, l’homme a commis plusieurs méfaits derrière son écran, dont l’arnaque à la webcam. Pour rappel, celle-ci peut avoir plusieurs variantes, mais elle se base toujours sur le fait que la victime reçoit un message dans laquelle il est stipulé que son auteur dispose d’informations privées sur elle. Pour éviter qu’elles ne soient diffusées à toute une liste de contacts, la victime doit payer une rançon, dont le montant est souvent établi en Bitcoin.

La majorité du temps, l’arnaqueur assure à la victime qu’il a pu accéder à son historique et à sa webcam, incluant qu’il a donc accès à ses préférences en termes de vidéos pour adultes. C’est ce levier qu’il utilise pour que le destinataire du message panique et paye plutôt que de prendre un potentiel risque.

Le patron de l’OCLCTIC, François-Xavier Masson, détaille : « Souvent, la pornographie était mentionnée, il faisait croire qu’on avait été vu en train de naviguer sur des sites pornographiques, ou bien qu’on avait été filmé à notre insu dans des positions scabreuses. Ce sont des ressorts assez classiques ».

Utilisées par l’escroc arrêté par l’Office de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC), les arnaques à la webcam lui ont permis de gagner plus de 20 000 d’euros, un montant réglé par quelque cinquante personnes au total. Plus globalement, ce sont plusieurs milliers d’emails que le français a envoyés.

Il est important de souligner que l’escroc français n’était en possession d’aucune photo ou vidéo obscènes des victimes.

Comme le rappelle François-Xavier Masson, il est recommandé de ne pas payer le montant demandé dans le cas où vous recevez un tel email. D’autre part, il est possible de recenser le cas sur la plateforme de signalement Pharos.

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