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Valorisées des milliards, ces startups continuent de perdre de l’argent

Malgré les généreux investissements dont elles ont bénéficié, de nombreuses startups européennes peinent toujours à atteindre la rentabilité.

Ce sont les stars du secteur de la Tech européenne. Les 20 plus grandes licornes du vieux continent (startups valorisées à plus d’une milliard d’euros) ont toutes obtenues de généreuses levées de fonds au cours de ces dernières années. Elles leur ont notamment permis de développer leurs offres, d’embaucher, ou encore d’étendre leur déploiement à l’international.

Mais la rentabilité reste encore loin pour certaines d’entre elles. C’est le constat réalisé par le média Sifted qui a dressé un état des lieux complet de ces 20 startups. Le résultat est même assez déprimant, puisqu’il en ressort que seulement trois d’entre elles sont désormais rentables : la néobanque Revolut, la fintech Zepz, et la plateforme de crédits à la consommation Lendable.

Les startups françaises ne s’affolent pas

Il convient d’emblée de nuancer cet état des lieux, et de noter que certaines de ces entreprises sont peut-être déjà bénéficiaires mais n’ont pas souhaité communiqué avec nos confrères. De même, ne pas atteindre la rentabilité n’est pas forcément toujours un énorme soucis. Et l’on sait que certaines sociétés prévoient de perdre de l’argent à court terme, pour mieux dominer leur marché plus tard.

Parmi les différentes startups citées par Sifted, on peut notamment citer le cas des entreprises tricolores. Il en va ainsi de la néobanque Qonto. La société précise avoir tout d’abord investi dans les produits, l’embauche de nouveaux talents, et son service client. Tout cela a impacté ses résultats à court terme, mais elle espère bien atteindre la rentabilité d’ici 2025. L’idée est même de convaincre un million de PME et de travailleurs indépendants dans les trois ans à venir, en continuant d’investir chez nos voisins, et notamment en Italie, en Espagne, et en Allemagne.

De son côté, BackMarket ne dégage également toujours pas de profit. Mais Thibaud Hug De Larauze ne s’affole pas pour autant. Pour lui, s’il est difficile de dire quand son entreprise atteindra la rentabilité, son équipe « a toujours toujours cru que si nous nous concentrons sur la croissance et continuons à de fournir de la technologie reconditionnée de haute qualité et abordables », cela finira par arriver.

Enfin, d’autres reconnaissent que la période est très délicate, à l’image de la fintech suédoise Klarna. Son PDG, Sebastian Siemiatkowski, a expliqué à nos confrères avoir : « pris des décisions difficiles », mais qu’il espère retrouver rapidement la rentabilité, dans un contexte économique compliqué. De fait, la valorisation de la startup a chuté de 85 % en passant de 45,6 milliards de dollars l’an dernier à 6,7 milliards aujourd’hui. Klarna a d’ailleurs procédé au licenciement de 10 % de ses effectifs récemment.

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