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Voici comment WhatsApp a freiné la propagation des fake news sur sa messagerie chiffrée

WhatsApp a restreint l’utilisation de la fonctionnalité « transférer » pour les messages qui sont considérés comme viraux.

Si on parle souvent de la propagation des publications de désinformation, c’est parce que c’est la partie visible du phénomène « fake news ». Mais en réalité, beaucoup de messages de désinformation sont aussi relayés via les services de messagerie comme WhatsApp. Et ceux-ci sont encore plus dangereux (en particulier pendant la crise du COVID-19) parce que ces messages sont échangés dans une messagerie privée, et que, dans le cas de WhatsApp, les messages sont chiffrés de bout en bout (ce qui signifie que les messages sont illisibles dans les serveurs de WhatsApp).

Cependant, récemment, WhatsApp a indiqué avoir pu freiner de manière significative le nombre de messages transférés sur son application, ce qui réduit également les transferts de contenus de désinformation. Comment ? Tout simplement en limitant le nombre de fois qu’une personne peut transférer un message qu’il a reçu.

Une réduction de 70 %

« […] nous avons également remarqué une hausse significative des transferts de messages, que les utilisateurs trouvent trop nombreux d’après leurs témoignages, et qui peuvent contribuer à la propagation de fausses informations. Nous pensons qu’il est important de ralentir la diffusion de ces messages pour que WhatsApp reste une application de conversation personnelle », indiquait le service de messagerie, début avril.

Et aujourd’hui, ces nouvelles limites portent déjà leurs fruits. Cité par TechCrunch, un responsable de WhatsApp indique que pour limiter la propagation des messages de désinformation, l’application a limité la possibilité de partager les « messages hautement transférés » à seulement un partage. En d’autres termes si vous recevez un message considéré comme étant un message viral, vous ne pourrez transférer celui-ci que vers une personne ou vers un groupe. Et grâce à cette mesure, le nombre de partages de ces messages considérés comme « hautement transférés » a été réduit de 70 %.

Grâce à cette stratégie, WhatsApp ne tue pas la fonctionnalité de transferts de message, mais limite cependant la possibilité de devenir viral pour contenu de désinformation. Et le tout permet à l’application de ne pas faire de concession en ce qui concerne le chiffrement et la confidentialité.

Sinon, pour rappel, WhatsApp travaille aussi avec l’OMS afin d’aider l’organisation à mieux informer les internautes qui utilise son application.

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WhatsApp Messenger
WhatsApp Messenger
Par : WhatsApp Inc.
4.3 / 5
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1 commentaire
1 commentaire
  1. Citation :”pour rappel, WhatsApp travaille aussi avec l’OMS afin d’aider l’organisation à mieux informer les internautes qui utilise son application”

    WhatsApp pourrait aussi travailler avec l’équipe du Professeur Raoult pour être totalement équitable. Après tout, les données sont publiques et inscrites sur les registres de l’hôpital de Marseille : nombre de malades accueillis, nombre de malades guéris, au bout de tant de jours, etc. Et là, c’est du concret ! Des chiffres, nets !

    Je pense qu’il serait bien pour la qualité de l’information que WhatsApp (de même que Facebook d’ailleurs et les autres réseaux) fasse part des chiffres concrets sur les résultats du professeur Raoult. Ainsi, il n’y a plus de rumeurs de ceci ou de cela, juste des chiffres concrets.

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