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WeWork licencie pour économiser, et fête ça avec de la tequila

En licenciant 7 % de son personnel en 2016, WeWork aurait organisé une réunion un peu spéciale pour une partie des autres employés. Une soirée arrosée et musicale.

Décidément, l’organisation de la société WeWork, récemment rebaptisée par « The We Compagny », est plutôt particulière. Un article publié dans le Wall Street Journal du 18 septembre dernier a permis d’en savoir plus sur une mystérieuse soirée d’il y a deux ans, organisée dans les bureaux du siège social.

La startup de location de bureau valorisée à plusieurs milliards de dollars aurait convié une partie de ses employés restants, après qu’un licenciement soudain de plus de 7 % du personnel ait été déclaré. Pour faire le point avec son personnel sur l’explication de la décision, le PDG Adam Neumann aurait commandé des plateaux de shots de tequila, ainsi qu’une performance musicale de Darryl McDaniels, du groupe de hip hop « Run-DMC ».

Une drôle de décision, alors que la décision de congédier 7 % du personnel de WeWork a trouvé son explication dans un besoin de réduction des coûts. Un choix jugé « difficile » pour Neumann. Cette réaction paraît assez éloignée avec l’organisation de cette soirée alcoolisée et plutôt festive, où bien que certaines personnes dansaient, d’autres se montraient « stupéfaites et confuses ». L’article du Wall Street Journal recense d’ailleurs les goûts prononcés du PDG pour les cuvées Don Julio 1942, coûtant plus de 100 $ la bouteille.

WeWork voulait licencier 20 % son personnel

Cette situation remonte à 2016, mais les ennuis chez WeWork semblent perdurer. Il y a deux jours, la société a finalement décidé de repousser la date de son entrée en bourse. Selon la société et les médias ayant pu prendre contact avec les équipes de la startup, ce choix aurait été raisonné par les doutes des investisseurs, et le besoin pour WeWork d’éviter de rentrer prématurément à Wall Street.

Pour revenir aux faits de 2016, le Wall Street Journal indique que WeWork n’avait finalement pas atteint son objectif de licenciements qu’elle s’était donné. A cette époque, Adam Neumann avait demandé à son équipe de congédier pas moins de 20 % du personnel de l’entreprise, et ce plusieurs années durant. Le journal rapporte également que l’épouse du PDG et cofondatrice, Rebekah Neumann, « avait demandé le licenciement de plusieurs employés après les avoir rencontrés pendant quelques minutes seulement. »

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