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Quand WeWork paie (discrètement) son fondateur 5,9m$ pour changer de nom

La société WeWork a rémunéré une entreprise de son propre fondateur à hauteur de 5,9 millions de dollars pour avoir le droit de disposer et d’utiliser le nom « We ».

Alors que le géant du coworking WeWork s’apprête à faire son introduction en Bourse, des documents révèlent des dépenses dont une bonne partie ont été affectées à Adam Neumann, qui n’est autre que… le fondateur et patron de la startup.

Quelle organisation au sein de WeWork ?

Business Insider US révèle que WeWork a payé la somme astronomique de 5,9 millions de dollars afin de pouvoir changer de nom. Dépensée en 2019, la somme permet à l’entreprise de changer de nom et de pouvoir se rebaptiser « The We Company ». Jusqu’ici, rien de très anormal, puisqu’il arrive parfois que des sociétés doivent dépenser un certain montant pour obtenir le nom qu’elles souhaitent.

Néanmoins, ce montant aurait été touché par « We Holdings LLC », une société qui entretient des liens directs avec les fondateurs de la startup américaine. En effet, celle-ci a même été créée directement par ces derniers afin de pouvoir gérer leurs parts respectives dans WeWork. En somme, le créateur de la jeune pousse, Adam Neumann a touché une large somme suite au changement de nom de sa propre entreprise, autorisé par… une autre de ses entreprises.

Il semblerait que le fondateur de WeWork exerce un pouvoir particulièrement conséquent sur la startup et sa gestion. Si ces informations apparaissent dans les documents que la jeune pousse a déposé pour l’IPO à venir, le dossier donne d’autres précisions sur la mainmise du patron de la société.

En effet, WeWork dispose d’un comité de trois personnes qui se chargeront de désigner un nouveau directeur si quelque chose arrivait à Adam Neumann dans les années à venir. Néanmoins, la personne en charge du comité en question ne serait autre que Rebekah Neumann, également cofondatrice de la société et épouse du fondateur.

De la même façon, Adam Neumann dispose d’un droit de vote supérieur de 20 contre 1, ce qui veut dire qu’il est en mesure d’outrepasser les décisions du conseil d’administration pour faire ses choix comme il l’entend.

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