L’ironie se poursuit dans le sort des publicités ciblées sur WhatsApp. Depuis le début de l’année, le groupe Facebook voudrait bien pouvoir en savoir plus sur les utilisateurs de sa messagerie. Problème : celle-ci est cryptée et censée protéger la confidentialité de chacun.
Bien que les revenus de Facebook aient explosé lors du précédent trimestre, le souci de WhatsApp devient préoccupant pour le groupe. L’application est gratuite et ses millions d’utilisateurs ne rapportent pas grand-chose.
Pour pouvoir proposer de la publicité ciblée, Facebook a soumis une nouvelle politique de confidentialité très contestée, qui a créé un tollé lors du premier semestre. De nombreux utilisateurs l’ont accepté – sous la menace de l’application. Cela dit, il semblerait que cela ne suffise pas à Facebook, qui a un nouveau plan.
Une mystérieuse équipe
Selon The Information, Facebook aurait embauché une nouvelle équipe de chercheurs dans le but de développer un outil de traitement des données des messages des utilisateurs. L’outil aura pour mission de décrypter les messages sans vraiment les décrypter. Une tâche qui pourrait paraître absurde et impossible.
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Facebook veut éviter un autre scandale médiatique, mais il semble impossible de persuader les utilisateurs que ce nouvel outil pourra à la fois récolter des données personnelles sur les utilisateurs… sans vraiment les récolter.
« Théoriquement, cela permettrait à Facebook de glaner des données à partir de chats sans violer la vie privée d’un utilisateur », tentaient d’expliquer nos confrères d’Android Authority. Pourtant, en informatique, cette méthode existe bel et bien.
Elle s’appelle le « chiffrement homomorphe » et consiste à élaborer un chiffrement qui autorise les calculs sans pour autant décrypter des données. Ce cryptosystème est davantage utilisé pour « effectuer des tâches utiles sur les données stockées dans des environnements non sécurisés », explique le site spécialisé Venafi.
Pour l’heure, Facebook et WhatsApp ont nié ces allégations. Jusqu’à temps, peut-être, que la technologie soit au point. D’autant plus que le groupe a déclaré à The Information qu’il était simplement « trop tôt pour envisager un cryptage homomorphe à WhatsApp pour le moment ». De quoi laisser la porte ouverte à son élaboration plus tard.
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Au revoir WhatsApp ^^ On va chercher d’autres applis de messagerie ça n’est pas un souci…
Telegram fait le job.
À bannir aussi tant qu’on y est : Apple qui va officiellement scanner tous ses appareils…
Et on dit “chiffrer” et non pas “crypter” (ni “cryptage” d’ailleurs, mais plutôt “chiffrement”). Ce mot n’existe pas dans la langue française… uniquement en anglais ! C’est comme “digital” à la place de “numérique”… à bannir, sauf si ça a rapport avec les doigts ^^
Et il y a une différence entre “déchiffrer” et “décrypter”… et par chance ici, c’est le bon mot qui est utilisé.
Journalistes : faites votre boulot correctement !
Ouai enfin de ce que comprends, pour que la donnée soit analysable au travers du chiffrement homomorphique il faudrait que toutes les données utilise la même clef.
Sinon l’analyse se ferait uniquement au travers d’un utilisateur ce qui n’est pas big data friendly.
Maintenant il faut savoir si nos clef sont dériver à partir d’une clef Master ce qui doit etre le cas ou alors la clef est générer des la création de la discussion…
Si des experts dans threads sont présent ce serait bien qu’ils eclaircissent le sujet 🙂
Ce que le journaliste aurait du faire
Merci à vous
bonne journée
Ma vrai question derrière, est : est-ce qu’ils vont pouvoir utiliser les données existante ou ca ne s’appliquera uniquement au nouvelles donnée une fois le chiffrement mis en place…
Bien sûr les autres sont super clean. C’est très tendance cet acharnement, comme les privations de liberté… On a de plus en plus de penseurs mais pas beaucoup d’actifs…