Passer au contenu

La startup Capturs lance son tracker GPS live pour le sport outdoor via une campagne de crowdfunding

Pour les amateurs de VTT, de trails ou de randonnées, 2016 sera une année où plaisir et sécurité iront de paire grâce au tracker d’activités innovant proposé par la startup toulousaine Capturs.

127 heures en moins

Quand on aime, on ne compte pas ! Demandez donc aux trailers, skieurs, randonneurs, parapentistes ou encore pratiquants de sports nautiques s’ils comptent le temps passé à braver les dangers de la nature ! Souvenez-vous du film 127 heures de Danny Boyle. Tiré de l’autobiographie Plus fort qu’un roc d’Aron Ralston, il raconte l’histoire d’un alpiniste victime d’un accident lors d’une randonnée en avril 2003 dans le Blue John Canyon du Parc national de Canyonlands, en Utah. Lors de cet accident (attention, ce qui suit contient des révélations sur le film, si vous ne voulez rien savoir passez directement à la deuxième partie de l’article… en même temps, il date de 2010, il serait temps de le voir !), Aron se rend compte alors de la gravité de son erreur de n’avoir donné aucune indication sur son excursion à ses proches, les recherches de la police sur sa disparition ne pouvant commencer qu’à une date où il sera probablement déjà mort. Pour survivre, il est donc contraint de s’amputer le bras droit.

En clair, si Aron avait été équipé du tracker GPS de Capturs, il aurait pu partir sans dire à ses proches où il allait et ces derniers auraient quand même été informés en cas d’accident. Donc le film n’aurait jamais été réalisé et James Franco n’aurait pas récompensé par le Film Independent’s Spirit Awards 2011 dans la catégorie meilleur acteur.

On remercie Capturs pour la sécurité mais pas pour la liberté cinématographique !

Sécurité pour les sportifs et tranquillité pour les proches

Pour ceux qui n’ont pas souhaité lire les révélations sur le film, je vous propose un petit zoom sur les caractéristiques du tracker. Avec Capturs, l’entourage du sportif pourra suivre très simplement sa trajectoire à distance. Un bouton permet également au sportif de donner l’alerte et la balise envoie un message en cas de choc, de non mouvement ou de sortie de trajectoire.

« Notre technologie a vocation à sécuriser la pratique des sports outdoor et à aider à sauver des vies. Dans quelques années, tous les sportifs seront équipés d’un système de géolocalisation pendant leurs sorties » explique Ludovic, co-fondateur de Capturs.

Un mois d’autonomie

La technologie ne passe pas par le réseau téléphonique classique car les smartphones ne disposent pas de suffisamment de batterie et les solutions satellites sont très onéreuses.

Le tracker de Capturs est basé sur la technologie de Sigfox, qui déploie un réseau mondial dédié à l’Internet des Objects connectés. Les technologies utilisées par Capturs lui permettent ainsi d’être à la fois plus petit, moins onéreux que les systèmes satellites, et beaucoup plus autonome que les smartphones. De plus, grâce à son poids plume et son format miniature, la balise se glisse sans souci dans la poche d’un sac.

Le sportif peut donc partir en toute sérénité… non, je corrige, le sportif partait déjà en toute sérénité, ce sont ses proches qui le voient désormais partir en toute sérénité. Vous me suivez ? Je sens que ma phrase n’est pas claire. Pour résumer, le sportif et ses proches sont sereins.

En tout, il aura nécessité un an et demi de mise au point et des dizaines de prototypes et des centaines de tests multisports auprès de champions comme d’amateurs dans les endroits les plus reculés pour valider la technologie. Capturs travaille également avec d’importants partenaires comme un Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne afin d’appréhender au mieux le besoin des utilisateurs en matière de sécurité.

Grand public, professionnels du sport et campagne de financement participatif

Capturs a déjà signé plusieurs contrats en France et en Europe avec des organisations professionnelles pour des activités de suivi live : sportifs, équipes de secouristes et matériels. Le tracker Capturs sera disponible auprès du grand public via un financement participatif sur la plateforme Kicksarter à partir du 17 mai 2016 au prix de 109€ pour les premiers qui passeront commande. Les livraisons seront ensuite effectuées en septembre 2016.

Si vous êtes intéresse, voici le lien vers la campagne : http://go.capturs.com.

Un campus dédié aux objets connectés

Capturs fait partie des startups triées sur le volet qui ont investi le Connected Camp sur le site de l’IoT Valley à Labège, près de Toulouse. Dans ce temple européen dédié aux objets connectés, la jeune entreprise a installé son siège social et fait ainsi partie d’un réseau de jeunes entreprises innovantes dont les inventions connectées risquent de fort de bouleverser notre quotidien dans les années à venir. Le Connected Camp accueille en effet des dizaines d’entreprises high-tech innovantes afin de former un écosystème global.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

2 commentaires
2 commentaires
  1. Cet objet à l’air sympathique mais son utilité est à mon avis limitée à quelques cas particuliers.

    En rando j’utilise un smartphone pour enregistrer mes déplacements avec une appli réglée pour faire un relevé toutes le 5 minutes de cette façon ça ne consomme vraiment pas beaucoup d’énergie (OruxMaps ou EveryTrail), smartphone en mode avion je tiens la semaine sur les longues randos en montagne et je reactive le réseau une ou deux fois par jour pour balancer mon trajet (s’il y a du réseau bien sûr sinon ça dépilera à la prochaine connexion) et je prends aussi quelques photos (mais j’ai un compact avec moi) mais comme je pars avec une batterie USB de secours et une cellule solaire dépliée sur le sac à dos, l’autonomie n’est pas vraiment un problème et franchement personne ne pars un mois sans avoir de l’énergie pour recharger appareil photo 😉

    Quand on part courir comme c’est le cas sur une de leur démo pour une course qui dure la journée un smartphone peut très bien tenir tout ce temps surtout en mode une position toutes les xx minutes comme c’est le cas pour ce tracker GPS car celui-ci ne pourra envoyer que 140 msg/jour maximum (limitation liée au réseau SigFox) soit une position toutes les 3 ou 4 minutes sur une journée de 8H ce qui est largement suffisant comme par exemple pour leur replay de l’Ultra Run ‘Saintelyon’ de 72Km qui est assez amusant à voir en accéléré, franchement j’ai bien rigolé en voyant les petites icônes “courir” le long du tracé et s’arrêter au stand bouffe et repartir…ou pas because abandon 😉

    Alors reprenons les éléments un par un.

    Autonomie : je ne suis pas convaincu de l’utilité de cet argument “1 mois” pour les raisons citées précédemment et si la personne part vraiment 1 mois, ce qui est déjà assez rare, il sera encore plus rare qu’elle le fasse sans jamais croiser un bout de “civilisation électrifiée”, ou sans partir avec un couple batterie USB + cellule solaire ne serait-ce que pour recharger l’appareil photo 😉

    Encombrement : ça semble petit et léger et je suppose qu’il ne craint ni les chocs ni l’eau. Le smartphone “classique” sera sûrement plus fragile sans une bonne coque ou housse étanche.

    Facilité d’emploi : il doit y avoir un bouton start/stop, difficile de faire plus simple ! Sur un smartphone on a aussi des applis ultra basiques start/stop.

    Réseau : le réseau SigFox est supposé couvrir l’ensemble du territoire français (et d’autres pays) … en théorie ce qui n’est pas forcément vrai, même si cela ira de mieux en mieux au fur et à mesure de l’évolution de la couverture. SigFox annonce une portée énorme des modules, mais d’un autre côté du fait de cette portée ils vont couvrir le territoire avec moins d’antennes que pour de la téléphonie (normal question de coûts), en fonction de cette portée théorique et quelques spécificités de relief “difficiles” sur certaines zones, mais des zones blanches il en existera toujours comme pour la téléphonie, et comme pour la téléphonie certaines zones blanches le resteront longtemps. Pour un smartphone avec SMS la couverture en France est assez bonne surtout pour les courses/ballades/randos, mais bon il y a toujours pas mal de zones blanches même si un SMS finira toujours par passer dès qu’il y a un poil de réseau même s’il n’y en a pas assez pour de la voix.

    Fiabilité : côté appareil en lui même vu sa simplicité (un micro contrôleur, un module GPS et le module SigFox avec éventuellement un capteur T° et Altitude) il devrait être fiable et robuste. Mais le problème est qu’il n’y a aucun moyen de savoir si chaque message émis a bien été reçu !!! le système ne gère pas d’accusé réception par défaut car les messages retours sont limités à quelques uns par jour et d’ailleurs en analysant les données GPS de la course Saintelyon on constate une différence entre chaque coureur, le flux des positions a des “trous” dans le temps signe que certains messages sont passés à la trappe (je n’ai pas poussé plus en avant mes recherches sur ces anomalies qui sont peut-être explicables d’une autre façon). Avec un smartphone et ses SMS on sait si ceux-ci ont été reçus ou pas, après le côté fiabilité, ça dépend du smartphone et de l’appli utilisée 😉

    Temps réel : le réseau SigFox autorise 140 messages par jour donc on est pas en temps réel même si ce nombre est suffisant pour suivre une rando ou une course à la journée, avec un smartphone et les SMS on a une limite imposée par l’opérateur qui est bien plus élevée.

    Mise en ligne : je suppose que l’on peut récupérer les fichiers de position pour les réutiliser ailleurs mais par défaut ça sera sur leur propre interface alors qu’avec un smartphone ce ne sont pas les applications qui et les services de visualisation/mise en ligne qui manquent.

    Sécurité : le coût de l’alerte en cas de non mouvement ou choc, un smartphone peut le faire aussi.

    Coût : 110€ en avant première puis plus cher… ça fait cher et il faudra y ajouter le renouvellement de l’abonnement. Le smartphone d’un autre côté on l’a déjà et la majorité des applis de tracking sont gratuites ou à quelques euros seulement donc pas de surcoût

    Donc au final en usage perso je vais garder mon smartphone en mode GPS tracker avec EveryTrail ou OruxMaps, mais équiper les participants d’un événement sportif par exemple c’est pas mal comme ça ils ont tous le même matos tous reliés au même serveur.

  2. J’ai un seul argument pour démonter tout ton post : je fais régulièrement des entraînements Trail en montagne et j’ai en moyenne du réseau que la moitié du temps. Donc si je tombe dans un trou malgré mon super smartphone à la pomme, et bien je suis fichu !
    Pour ma part, capteur commandé et hâte de l’avoir pour plus de sécurité durant mes sorties

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *