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Airbus confirme son ascendant sur Boeing et signe un contrat en or

L’avionneur européen vient d’enregistrer une commande pour 29 milliards d’euros.

Les affaires marchent très fort pour Airbus. Après une période délicate l’an dernier en plein cœur de la pandémie, l’avionneur européen est reparti de plus belle. Cela s’est de nouveau matérialisé la semaine dernière lors du salon aéronautique de Dubaï, où l’entreprise a signé un contrat d’une valeur de 29 milliards de dollars avec Indigo Partners, une société de capital-investissement américaine.

Un carnet de commandes plein pour plusieurs années

En tout, cet accord concerne la vente de 255 avions A321neo et A321 XLR aux compagnies WizzAir, Frontier, JetSmart et Volaris, rapporte Capital. L’avionneur a justement du pain sur la planche puisqu’il a déjà signé pour 890 A320, précisent nos confrères.

De manière logique, Christian Scherer, le directeur commercial d’Airbus, a fait part de sa satisfaction suite à la signature de ce contrat : « Nous sommes heureux d’étendre davantage notre relation avec les compagnies aériennes de nos grands partenaires Indigo, Wizz, Frontier, Volaris et JetSmart, qui ont agi rapidement et de manière décisive au cours des derniers mois pour se positionner pour cette commande historique alors que l’effet de la pandémie s’estompe et que le monde veut des vols plus durables ».

Pour gérer au mieux ces commandes, Airbus devrait augmenter sa cadence de production en passant de 45 A320neo produits chaque mois à 64 d’ici au troisième trimestre 2023. Pour autant, certaines incertitudes pèsent sur l’avionneur et notamment l’évolution possible de la pandémie. De même, alors que de nombreux salariés ont été placés en chômage partiel, certains ont besoin de formations pour mieux repartir.

Interrogé le mois dernier par France 3 Occitanie, Maxime Léonard, délégué CGT d’Airbus, a fait part de ses regrets : « Après avoir supprimé près de 2.000 emplois en France et un an après le plan social, Airbus lance une campagne de recrutement alors qu’on aurait pu faire avec du chômage partiel ».

Le syndicaliste ajoute : « On peut remonter en cadence, mais si on n’embauche pas cela va être difficile. Le groupe voudra embaucher des intérimaires pour palier le surcroît temporaire d’activité, alors que ce sont des salariés statutaires qu’il faudrait pour honorer les 10 ans du carnet de commandes ».

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