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Apple et Google seront-ils obligés d’aider Poutine à être réélu ?

À quelques semaines des élections législatives dans le pays, les géants de la Tech sont sommés d’agir.

On savait que les relations entre le gouvernement russe et les géants de la Tech américains n’étaient pas au beau fixe et cela se confirme une nouvelle fois. Des partisans de l’opposant Alexei Navalny, emprisonné depuis son retour dans le pays depuis janvier dernier, ont en effet créé une application qui se trouve au cœur de la discorde. À quinze jours des élections législatives, l’objectif de cette dernière est assez simple : aiguiller le public vers des candidats opposés au parti Russie Unie de Vladimir Poutine.

Une amende limitée mais une vraie menace

Cette initiative est vue d’un très mauvais œil par le Kremlin qui a classé Navalny et ses partisans comme « extrémistes » et a intensifié la répression contre ces derniers. Dès lors, l’Agence russe de surveillance des communications, le Roskomnadzor, a demandé à Apple et Google de retirer l’app de leurs boutiques respectives il y a plusieurs semaines.

Cela n’a toujours pas été fait, et les autorités semblent perdre patience. Elles ont menacé ce jeudi les deux géants de la Tech d’amendes. Ces dernières, qui avoisineraient les 55 000 dollars, sont dérisoires au regard de la puissance économique de ces deux entreprises. Ce dossier n’en demeure pas moins préoccupant pour ces deux firmes et l’on sait que la Russie reste un marché très important à l’échelle mondiale.

L’évolution de la situation sera donc très intéressante à suivre. De son côté, le régime intensifie ses demandes de suppressions. Selon le Washington Post, des requêtes ont ainsi été envoyées à « Facebook, Instagram, Twitter, YouTube et TikTok pour des contenus prétendument extrémistes et illégaux ». La société chinoise s’est d’ailleurs illustrée en censurant de nombreuses publications, ce qui lui a valu des louanges de la part du gouvernement.

Le Kremlin, s’il tente de mieux contrôler Internet, sait aussi qu’il marche sur des œufs. D’ailleurs, il n’est jamais simple de bloquer ou de ralentir un service, même s’il déplait. En 2018, le Roskomnadzor a décidé de bloquer l’application de messagerie Telegram en Russie. Cela n’avait pas très bien fonctionné et dans la foulée des centaines de sites web avaient été perturbés dans leur fonctionnement.

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Par : Opera
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