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L’Autopilot de Tesla visé par une nouvelle enquête après un accident mortel

Un crash mortel survenu aux USA pousse les autorités américaines à se questionner de nouveau sur l’Autopilot de Tesla.

Le week-end dernier, un accident a eu lieu à Gardena, près de Los Angeles (USA). Une Tesla Model S datant de 2019 a grillé un feu rouge en sortant de l’autoroute puis est allée percuter une Honda Civic, entraînant le décès des deux personnes à bord, tandis que les deux autres ont été hospitalisées sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

L’agence fédérale américaine en charge de la sécurité routière (NHTSA) prévoit d’enquêter sur le crash afin de déterminer la responsabilité de l’Autopilot de Tesla. Toutefois, elle n’a pas précisé si le système était activé ou non au moment de l’accident, un paramètre qui sera certainement observé de près par les autorités américaines.

13 accidents impliquant des Tesla font l’objet d’une enquête

Il y a quelques semaines à peine, la NHTSA a indiqué qu’elle enquêterait sur le crash d’une Model 3 ayant percuté l’arrière d’une voiture de police en stationnement. Le conducteur était vraisemblablement en train de surveiller son chien au moment des faits, si bien qu’il avait activé l’Autopilot pendant un court instant. Néanmoins, personne n’a été blessée malgré les images plutôt impressionnantes du véhicule endommagé.

Plus globalement, les autorités américaines enquête actuellement sur 13 accidents dans lesquels des véhicules Tesla sont impliqués à cause de l’activation de l’Autopilot. On ne sait pas encore quand est-ce que les résultats de ces enquêtes seront rendus publics.

Baptisé Autopilot, le système d’aide à la conduite développé par Tesla permet plusieurs fonctionnalités comme le régulateur de vitesse adaptatif, le maintien dans la voie automatique, ainsi que d’autres options. Ces dernières peuvent comprendre la conduite autonome sur autoroute et en ville, le stationnement semi-automatique ou encore la reconnaissance des panneaux stop et des feux tricolores.

Tesla rappelle régulièrement que l’Autopilot n’a absolument pas pour but de remplacer le conducteur, car il s’agit d’une aide à la conduite et non d’un dispositif autonome L’entreprise évoque aussi ses dispositifs de sécurité, dont le fait qu’une alarme s’active si le conducteur ne pose pas ses mains sur le volant pendant 15 secondes consécutives (en Europe).

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3 commentaires
3 commentaires
  1. L’Autopilot est en effet capable de reconnaître un panneau stop ou un feu rouge mais la voiture ne s’arrêtera pas même en détectant ça.. Tous les propriétaires de Tesla le savent.

  2. Le conducteur est entièrement responsable ! Au niveau 2 de la conduite autonome (niveau actuel de toutes les aides à la conduite), le conducteur doit assurer une attention permanente à la conduite de son véhicule pour en reprendre le contrôle à tout moment si nécessaire.
    Même si le système est capable de détecter la présence d’un feu tricolore rouge et d’appliquer une alarme à son approche, pour l’instant en niveau 2 donc, la voiture ne s’arrêtera pas toute seule et il appartient au conducteur d’arrêter sa voiture. C’est clairement indiqué dans le manuel.
    Après si on s’endors au volant ou que l’on fait n’importe quoi, autopilot ou pas, ce serait le même résultat pour le franchissement de ce feu !

  3. Il faudra que l’autopilot devienne plus fiable pour gagner la confiance des usagers, ce n’est pas demain que l’on pourra laisser notre voiture conduire à notre place. Arnaud de thepeaklist

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