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Ce robot se liquéfie comme dans Terminator et ce n’est pas rassurant

Des scientifiques ont créé un robot capable de se liquéfier puis de se réintégrer pour passer facilement des obstacles comme les barreaux d’une cage. Une technologie qui n’est pas sans rappeler le redoutable robot T-1000 dans Terminator 2.

Il y a plus de 30 ans, en 1991, sortait Terminator 2 : le Justement Dernier. Ce film de science fiction réalisé par James Cameron, raconte des années 1990 bien différentes de celles que l’on a connu. En 1997, un “holocauste nucléaire” décime l’humanité – et provoque l’avènement des robots intelligents.

L’ordinateur qui contrôle toute ces machines, Skynet, envoie un cyborg tueur, un “Terminator” en 1984 avec pour mission de tuer Sarah Connor, qui, elle ne le sait pas encore, deviendra la maman de John Connor, héros qui deviendra chef de la résistance contre les machines. Le plan échoue, et Skynet décide donc d’éliminer directement John Connor en 1995 – avec un nouveau Terminator plus évolué, le T-1000.

Des scientifiques inventent la technologie du Terminator T-1000 avec un robot qui devient liquide

Celui-ci a une particularité effrayante : il est fait d’un nouvel alliage qui le rend capable de se liquéfier pour se fondre dans des objets ou passer des obstacles, notamment des grilles de prison – quand il ne s’agit pas de se déformer et se reconstruire après l’impact d’une arme. Or des chercheurs de l’Université Chinoise de Hong Kong annoncent dans un papier scientifique, avoir développé un robot qui rappelle beaucoup le T-1000.

Non pas qu’il soit contrôlé par Skynet ou programmé pour tuer John Connor – bien heureusement le but des chercheurs n’est pas de concevoir un robot-tueur, mais plutôt de nouvelles techniques pour le monde médical. Leur robot peut en effet lui-aussi se liquéfier, et ainsi s’évader d’une prison.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont intégré des particules magnétiques à un matériau, en l’occurence du gallium. Le gallium passe de l’état solide à l’état liquide autour de 30 °C ce qui le rend idéal. Ainsi en appliquant un champ d’induction magnétique, le matériau chauffe, ce qui lui permet de fondre assez facilement. Les particules permettent également de déplacer l’ensemble hors de la cage.

Les chercheurs peuvent ensuite laisser le “blob” de gallium dopé avec des particules magnétiques refroidir et se solidifier. Car pour l’heure, ce petit robot d’un nouveau genre a besoin d’un moule pour retrouver sa forme d’origine. “Nous positionnons ce système pour des cas d’utilisation pratiques permettant d’apporter une solution à des problèmes médicaux et d’ingénierie très spécifiques”.

Dans leur papier, publié dans Matter, les scientifiques montrent que leur robot peut souder des circuits, délivrer des médicaments, et même aider un corps étranger à quitter le tube digestif.

Les chercheurs pensent avant tout que leur technologie a un intérêt médical. Mais ils imaginent aussi que leur robot permettra un jour de faciliter les réparations dans des espaces difficiles d’atteinte pour un humain. La solution peut par exemple permettre de créer une sorte de tournevis universel : la tête de l’accessoire n’aurait qu’à fondre directement sur la vis permettant de visser/dévisser quel que soit le type.

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[ SOURCE ]

6 commentaires
6 commentaires
      1. les chercheurs chinois ont oublié un “léger” détail, le corps humain est à 37°C.

        Donc comment il compte solidifier dans le tube digestif un métal qui fond à 29,79°C? Ils comptent mettre le patient en hypothermie ?

  1. Ouais enfin vu comment c’est mou le gallium, c’est pas pour demain les outils intelligents, et cette techno ne peut pas fonctionner avec des métaux plus durs… Les Terminators dont le bras s’arrache à la première balle tirée, ça fait pas très peur !

  2. Effets du gallium sur la santé et toxicité

    Le gallium semble corrosif pour la peau et les muqueuses mais il est considéré comme faiblement toxique aux doses habituellement rencontrées. L’arséniure de gallium est peut-être reprotoxique (altération de la spermatogénèse chez le rat).

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