Le terme n’est pas forcément familier du grand public, mais il est suivi de près par les pouvoir publics qui y voient un fort potentiel de croissance, et pourquoi pas de réindustrialisation française, après très longues années de déclin.
Les deeptech, ces startups françaises particulièrement disruptives ont obtenu près de 2,3 milliards d’euros de capital en 2021. Sur ce total, 16 % ont été directement apportés par Bpifrance soit 375 millions d’euros, rapporte le site l’infodurable.
Une nouvelle plateforme pour encourager les échanges entre grands groupes et startups
De même, la banque publique d’investissement a consacré 401 millions d’euros à des fonds d’investissements spécialisés dans ces entreprises innovantes. Enfin, 559 millions d’euros de financements non capitalistiques, tels que des aides à l’innovation, et certains concours, ont permis de soutenir ces sociétés.
Comme le soulignent nos confrères, les 2,3 milliards levés en 2021 par les deeptech pèsent environ 20% des 11,6 milliards d’euros levés par l’ensemble des startups.
Parmi les pépites mentionnées par la filiale de la Caisse des dépôts sur sur son site, de très nombreuses ont une vocation industrielle. Pour n’en citer que quelques unes, il en va ainsi d’Akryvia pour les procédés innovants, d’Exotec pour la robotique, ou encore de Tortoise pour la gestion de l’information et la traçabilité des données.
À noter que l’on a aussi appris cette semaine l’engagement de Bpifrance dans un autre projet lié aux startups. L’initiative French Tech Corporate Community, qui entend rapprocher la French Tech et à la mission numérique des grands groupes, a été dévoilée par le gouvernement.
L’ambition est très clairement affichée : pousser vers plus de collaboration entre les grandes compagnies françaises et les startups. Dans ce cadre, une plateforme sera bientôt mise en place afin de favoriser les prises de commande des grandes entreprises auprès des pépites de la Tech. Ce chantier sera justement assuré par Bpifrance.
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