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Dans l’ombre, ce dirigeant français tient la tech mondiale dans sa main

Il vient de passer numéro 2 au sein de Softbank Group, le conglomérat japonais qui fait la pluie et le beau temps de la tech.

Softbank est géré depuis 1981 par Masayoshi Son, qu’il a lui-même créé. Avec plus de 40 ans en activité, ce Japonais de 64 ans fait figure des plus grosses influences tech de la planète. Son conglomérat est devenu ces dernières années un investisseur de taille pour les nouvelles startups comme Uber, WeWork (qu’il a redressé), Contentsquare, Slack, Sorare, The Sandbox, ainsi que des parts dans d’importantes entreprises comme Alibaba.

L’absence de changement dans la direction vient d’arriver à terme, avec le retrait de son bras droit de Marcelo Claure, au poste de directeur des opérations. Pour le remplacer, un dirigeant français du nom de Michel Combes, connu pour ses différents postes chez France Télécom dans les années 1980 à 2000, puis de Vodafone, Altice et enfin Sprint, racheté par T-Mobile au États-Unis. Il prend désormais la deuxième place du conglomérat japonais.

Plus gros investisseur de la French Tech

Son histoire avec Softbank a commencé il y a deux ans avec son engagement dans la gestion des investissements internationaux du géant, tout en représentant la société au sein de plusieurs conseils d’administration.

Depuis son arrivée, des startups françaises ont pu lever d’immenses sommes, comme avec Sorare (680 M$) Contentsquare (500 M$), Vestiaire Collective (210 M$) et Swile (200 M$). D’ailleurs, Softbank a été le plus gros investisseur de la French Tech en 2021.

Dans un entretien l’année dernière accordé à Maddyness, Michel Combes déclarait : “on peut dire que je joue ce rôle auprès de SoftBank, et principalement du Vision Fund. Il s’agit de notre fonds spécialisé, qui investit partout dans le monde. Je les aide, à ce titre, à se développer en Europe. Je pense que le marché français est attractif”. 

Aux États-Unis, c’est la société Tiger Global qui a participé à de grosses opérations françaises, telle que celle de la néobanque Qonto. En janvier 2020, la néobanque comptait aussi sur le Chinois Tencent, qui investissait 104 millions de dollars, après une participation dans Lydia quelques jours plus tôt.

Michel Combes soulignait les différentes évolutions dans l’hexagone, notamment politiques, qui ont selon lui pousser Softbank à investir. “L’Europe et la France ont su faire évoluer leur environnement, aussi bien réglementaire, financier que fiscal, pour permettre à ceux qui le souhaitent de se développer sur place. C’est ce qui m’a encouragé à conseiller à SoftBank d’investir davantage en Europe… avec un regard un peu plus attentif porté sur la France, où de belles opportunités se présentent” disait-il.

Pour rappel, depuis ce début d’année 2022, la France compte 26 licornes. Nous vous invitons à découvrir 8 infos sur ce début d’année historique en France pour les startups.

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