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The Sandbox, futur géant du Métavers, des NFT et de la DeFi ?

La plateforme The Sandbox dresse le visage de l’Internet de demain. L’heure est au recrutement de développeurs motivés pour bâtir des passerelles numériques, d’investisseurs de renom et de marques prêtes à signer des contrats en tant que nouveaux propriétaires fonciers virtuels.

Tout part d’un jeu mobile, conçu et lancé en 2011 par les Français Arthur Madrid et Sébastien Borget. The Sandbox, une société basée à Hong Kong, a de grandes chances de devenir un élément clé et central dans le développement et l’utilisation de l’Internet de demain, s’il se dirige vers le “Métavers”.

En dix ans, ses cofondateurs ont doucement dirigé leur startup vers une plateforme mélangeant monde virtuel, NFT, cryptomonnaie et marketplace. Quatre mots-clés tendance dans l’industrie du numérique et qui devrait placer The Sandbox en lice pour devenir un futur géant. En août 2021, la nouvelle se propageait sur YouTube avec la bande-annonce des premières fondations d’un Nouveau Monde. Deux mois avant l’arrivée d’un certain Facebook.

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Une mine d’or

Que font ses salariés ? Ils travaillent sur l’Internet de demain, répondront-ils avec certitude. Depuis les annonces de Facebook et la conférence dans la foulée de Microsoft, la transformation des usages vers un monde virtuel accessible par réalité augmentée ne fait plus de doute quant à sa probabilité d’exister et d’être adopté à grande échelle.

Facebook le rappelait : dès cette année, 10 milliards de dollars seront dirigés dans le développement du Métavers. Un volume d’investissement vu comme une mine d’or aux yeux de la startup The Sandbox. Elle qui voit le Métavers comme la création d’un monde inter-opérationnel et qui demandera de multiples ressources pour tout créer, à partir de zéro.

En guise de solution, son modèle d’affaires : attirer des développeurs pour qu’ils créent des espaces virtuels, des graphismes, architectures, personnages et objets numériques, qu’ils revendront ensuite sous forme de NFT sur la marketplace. Un modèle à la croisée de deux mondes, une plateforme à la sauce Minecraft, mais dépassant les barrières du simple jeu vidéo.

Attirer des développeurs pour qu’ils créent des espaces virtuels, qu’ils revendront ensuite sous la forme de NFT

Une cryptomonnaie qui explose

Que penser du sérieux de cette startup ? Elles seront bientôt des milliers à se lancer dans la course et prendre leurs parts de marché. Mais The Sandbox a déjà une longueur d’avance, et les investisseurs de grande renommée le reconnaissent. Son modèle fonctionne a déjà 144 millions de dollars en volume de transaction depuis son lancement. Le fonds japonais Softbank vient tout juste d’injecter 93 millions de dollars dans un tour de table annoncé début novembre.

Sand token 2021
© CoinMarketCap

En pariant sur le Métarvers, The Sandbox a aussi choisi la finance décentralisée et les cryptomonnaies pour se construire (via la Blockchain Ethereum). La startup possède sa propre devise numérique, le SAND, qui progressait de 250% à la suite de l’annonce de Facebook, de son changement de nom en « Meta » et de son nouveau plan d’investissement. Le « SAND » explosait, pour se retrouver en 74e position des plus importantes cryptomonnaies de la planète, avec une capitalisation de 2 milliards de dollars.

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Un métavers avec des “propriétaires fonciers virtuels”

Une façon très simple (et très prometteuse) pour la société de se faire connaître et se financer : depuis quelques mois, il est possible d’acheter une parcelle de terrain dans un monde virtuel que The Sandbox a lancé pour attirer de grosses marques et leur donner de la visibilité. Binance, CoinMarketCap, les frères Winklevoss, mais aussi Atari et le DJ Deadmau5 ont déjà acheté leur terrain, en tant que « propriétaires fonciers virtuels » comme les déclare The Sandbox.

Binance, Atari et 165 marques sont des “propriétaires fonciers virtuels” dans le Métavers The Sandbox

Carte The Sandbox
12 000 propriétaires dont 165 marques ont investi la map de The Sandbox © The Sandbox

Pour continuer à grandir et s’affirmer dans une industrie en devenir, du chemin reste encore à faire. Les investissements ont beau couler à flots, The Sandbox attire particulièrement sur le pan gaming, ce qui pourrait restreindre et cloisonner le projet à un simple jeu vidéo sous la forme d’un monde ouvert plutôt que d’un véritable métavers. Ses racines, la société les détient aussi de par son propriétaire, Animoca Brands, basé à Hong Kong lui aussi et qui se spécialise dans les jeux mobiles.

Pour rester fort et aller de l’avant, The Sandbox peut compter sur l’éditeur et distributeur français Ubisoft. Son patron, Yves Guillemot, annonçait fin octobre qu’il avait investi dans Animoca Brands lorsqu’il déclarait que la société prévoyait plusieurs investissements pour se rapprocher des jeux centrés sur la blockchain. La plateforme de Métavers a bien raison de ne pas fermer les yeux sur ces nouveaux partenaires. En face, un certain Roblox s’est aussi lancé. Et Epic Games, par le biais de Fortnite, partage ses ambitions d’un “jeu qui n’est plus seulement un jeu” depuis décembre 2019.

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