Les catastrophes naturelles laissent des populations entières dans l’embarras après leurs passages. Depuis des années de nombreux scientifiques et ingénieurs réfléchissent en permanence à des solutions capables de lutter contre un ouragan, un tsunami, ou encore un séisme.
Justement, concernant les tremblements de terre, une équipe de la Swinburne University of Technology de Melbourne a mis au point un procédé permettant de créer du béton flexible en grande quantité. De plus, cette nouvelle recette pourrait largement réduire l’empreinte carbone associée à la fabrication de ce matériau de construction.
En comparaison avec le traditionnel ciment Portland, ce nouveau béton est inspiré par la Rome antique. En effet, à cette époque les romains mélangeaient des cendres volcaniques avec de la chaux afin de créer une sorte de béton qui a permis de conserver des bâtiments pendant des centaines d’années. En 2020, cette équipe de chercheurs fait de même en utilisant des cendres volantes, l’un des trois déchets issus de la combustion du charbon. En plus de cela, l’équipe de l’université de Swinburne a réussi à incorporer des fibres synthétiques dans leur mélange de béton, afin de ne pas avoir à chauffer le mélange pour le durcir.
Le béton flexible est loin d’être un concept nouveau. C’est le Dr Victor Li, professeur d’ingénierie civile et environnementale à l’Université du Michigan, qui l’a présenté pour la première fois au début des années 1990. Cependant, le problème a toujours été de produire ce matériau en grande quantité tout en restant à un prix abordable.
Cette nouvelle recette a permis à une équipe de chercheurs implantée dans le Michigan de trouver un moyen de rendre le béton flexible bien cher à produire. Cependant, son déploiement à grande échelle ne devrait pas se faire avant de nombreuses années.
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