C’est une étude qui pourrait faire beaucoup de bruit aux Etats-Unis et même en dehors. Selon la Ligue Antidiffamation (Anti-Defamation League), une puissante organisation luttant contre la discrimination et l’antisémitisme, le phénomène a une ampleur majeure. 23/ des gamers auraient été victimes de harcèlement intense.
Les gamers face à la discrimination
L’étude, très détaillée suggère que plusieurs critères entrent en ligne dans de compte à l’heure de signaler des faits de harcèlement : la race, la religion, le genre, l’orientation sexuelle ou encore l’ethnie concernent au moins 50% des cas signalés. . Dans certains cas ce sont aussi les compétences des gamers qui seraient à l’origine de la discrimination. L’histoire de Ninja, un joueur célèbre de Fortnite qui refusait de jouer avec des femmes avait fait du bruit il y a un an. En revanche, les affaires qui se concluent par des poursuites judiciaires sont encore très rares.
30 % des joueurs se plaignent aussi d’avoir été la cible de harcèlement qui est passé du virtuel au réel. Enfin, environ 25% des cas signalent avoir été exposés à l’idéologie de la suprématie blanche.
Des études passées ont déjà montré que le harcèlement en ligne était en train d’empirer. Une même étude menée par l’ADL l’an dernier pointait alors que 37% des Américains signalaient avoir été victimes de harcèlement en ligne.
Bien sûr , à chaque fois, ces études sont à prendre avec des pincettes et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que l’on parle là uniquement des Etats-Unis et la situation américaine n’est pas réplicable à l’identique. Le fait que l’on parle de 1 000 cas, tend aussi à vouloir rentabiliser la situation. Mais le fait est que l’ambiance, parfois jugée toxique, du monde du gaming n’est pas vraiment au beau fixe.
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