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Disney + : combien de temps de publicité pour l’offre low cost ?

Selon les sources de Variety, Disney+ ne diffuserait pas plus de 4 minutes de publicités par heure.

Petit à petit, la publicité s’invite sur les plateformes de streaming. Au mois de mars, Disney+ a annoncé son intention de lancer un nouvel abonnement plus abordable, mais qui sera en partie financé par de la publicité. Évidement, l’objectif, pour Disney, et avoir plus d’abonnés grâce à cette offre moins chère.

« Étendre l’accès à Disney+ à un public plus large à un prix inférieur est une victoire pour tout le monde – les consommateurs, les annonceurs et nos conteurs », avait déclaré Kareem Daniel, président de Disney Media and Entertainment Distribution. « Davantage de consommateurs pourront accéder à notre contenu incroyable. Les annonceurs pourront toucher un public plus large et nos conteurs pourront partager leur travail incroyable avec davantage de fans et de familles. »

L’entreprise compte lancer ce nouvel abonnement aux États-Unis dès cette année, puis proposer celui-ci dans d’autres pays à partir de 2023. Pour le moment, on ne sait pas exactement quand cette offre sera disponible. Mais en attendant, les projets de Disney se précisent.

Dans un article publié cette semaine, Variety évoque les restrictions que Disney imposerait. Citant des sources proches du dossier, le média indique que Disney+ ne souhaiterait rester prudent, en n’affichant pas une quantité excessive de pubs.

En substance, les publicités sur l’offre low cost de Disney+ seraient limitées à 4 minutes, en moyenne, par heure. Avec cette limite, les utilisateurs du SVOD verraient moins de publicités que sur les services concurrents aux États-Unis, comme Peacock de NBCUniversal. Disney+ diffuserait aussi moins de publicités que la plateforme Hulu, un service de streaming qui appartient aussi à Disney, et qui propose un abonnement abordable avec de la pub depuis des années.

Par ailleurs, les enfants ne devraient pas voir ces publicités. En effet, Disney+ aurait décidé de ne pas en diffuser sur les contenus ciblant les enfants, ou sur les profils utilisateur d’enfants. De plus, certaines publicités, comme celles à caractère politique, ou celles des boissons alcoolisées, seraient bannies. Enfin, Disney aurait aussi décidé d’interdire les publicités faisant la promotion de la concurrence.

Bien entendu, pour le moment, ces informations sont encore à considérer avec prudence, en attendant le lancement de la nouvelle offre aux États-Unis (puis en Europe, plus tard). Mais en tout cas, Disney devrait certainement être très prudent afin de préserver son image.

Netflix va également se lancer

Cette rumeur concernant les limitations que Disney imposerait à son offre financée par la pub circule alors que Netflix s’apprête à emboiter le pas. Durant des années, les dirigeants de la société de Los Gatos se sont exprimés contre l’idée d’une offre incluant des publicités.

Mais aujourd’hui, celui-ci est en difficulté. Au premier trimestre, Netflix a en effet perdu 200 000 abonnés et prévoit d’en perdre 2 millions d’ici quelques mois.

À cause de cela, Netflix est désormais favorable à la publicité. « Ceux qui ont suivi Netflix savent que j’ai été contre la complexité de la publicité et un grand fan de la simplicité de l’abonnement », a déclaré Reed Hastings, le CEO de l’entreprise, au mois d’avril. « Mais autant que je suis fan de cela, je suis un plus grand fan du choix des consommateurs, et permettre aux consommateurs qui souhaitent avoir un prix inférieur et qui sont tolérants à la publicité d’obtenir ce qu’ils veulent a beaucoup de sens. »

Et cette offre abordable de Netflix pourrait arriver dès cette année. Dans un article, le New York Times relaie une note que le SVOD aurait envoyée à ses employés. Dans celle-ci, l’entreprise aurait indiqué que l’objectif est de rendre l’offre financée par de la publicité disponible avant la fin de l’année. Netflix voudrait également commencer à sévir contre le partage de mots de passe (qui serait l’une des causes de la perte du nombre d’abonnés) au troisième trimestre.

Pour justifier la création de cette offre financée par de la pub, Netflix aurait expliqué à ses employés que « chaque grande société de streaming, à l’exception d’Apple, a ou a annoncé un service financé par la publicité. »

« Pour une bonne raison, les gens veulent des options moins chères », lirait-on également dans cette note.

Pour doper sa croissance, Netflix devrait aussi continuer à miser sur les jeux vidéo. Actuellement, l’entreprise propose un accès à un catalogue de jeux mobiles à ses abonnés. Et d’ici la fin de l’année, ce catalogue pourrait inclure une cinquantaine de titres.

De plus, aujourd’hui, l’entreprise explorerait également les contenus en direct. Mais pour le moment, les matches ne seraient pas au programme.

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Par : Disney
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