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Elon Musk, pour une fois, s’excuse

“Je voudrais m’excuser” a-t-il écrit. La veille, il attaquait publiquement un employé de Twitter en ne respectant pas son handicap.

En un seul tweet, Elon Musk a fait très fort cette semaine. Il s’est moqué publiquement d’un employé, a révélé publiquement son handicap (ce qui est de plus une violation des lois en vigueur aux États-Unis), et s’est permis de le licencier pour des informations de bases en partie fausses. L’incident s’est déroulé les 6 et 7 mars.

Tout partait d’une question, envoyée par un certain Haraldur “Halli” Thorleifsson sur le réseau social à l’oiseau bleu au sein duquel il travaillait jusqu’à qu’on lui coupe ses accès. Installé en Islande et sans réponse du service des relations humaines de Twitter, l’homme ne savait plus s’il occupait son poste.

À Elon Musk de lui répondre, après un bref échange pour lui demander quel était son rôle dans l’entreprise : “effectivement, vous êtes viré”.

Le nouveau propriétaire de Twitter s’est particulièrement énervé après que le salarié licencié lui ait écrit en réponse : “très bien, je peux aller de l’avant. Mais suis-je autorisé à parler de la façon dont l’entreprise a fonctionné depuis que vous avez pris la relève ?”. À cela, Elon Musk a critiqué son travail, et ajouté une mention qui peut importe la situation n’est pas acceptable :

“La réalité est que ce type (qui est indépendamment riche) n’a fait aucun travail réel, a prétendu comme excuse qu’il avait un handicap qui l’empêchait de taper, mais tweetait simultanément une multitude de tweets. Je ne peux pas dire que j’ai beaucoup de respect pour ça”.

Cette réalité, comme il l’annonçait, n’en était tout simplement pas une. Ou du moins était-elle la sienne, jusqu’à qu’un autre employé et collègue de Haraldur Thorleifsson prenne la décision de s’intercaler et témoigner. Un message qui a poussé Elon Musk a finalement appeler son ancien employé et comprendre un peu mieux la situation. Puis, dans un autre tweet, d’expliquer :

“Je voudrais m’excuser auprès de Halli pour mon incompréhension de sa situation. C’était basé sur des choses qu’on m’avait dites qui étaient fausses ou, dans certains cas, vraies, mais pas significatives”. Un message adressé après qu’il informe, comme si cela ne devait pas être la norme (surtout dans une entreprise qui licencie) : “mieux vaut parler aux gens que de communiquer par tweet”.

Haraldur Thorleifsson, Jack Dorsey, la vente de Uneno

Avant son rôle au sein du nouveau Twitter d’Elon Musk, Haraldur Thorleifsson était un entrepreneur. Il avait revendu, en 2021, sa startup au réseau social, quand l’entreprise était encore aux mains de Jack Dorsey, son cofondateur. Dans l’échange son échange avec Elon Musk, Haraldur Thorleifsson avait aussi mentionné Jack Dorsey. Il lui expliquait : “ma société a été acquise sous votre surveillance et je l’ai rejoint parce que je croyais en ce que vous construisiez”.

Pour l’heure, il n’a pas commenté les récents tweets d’Elon Musk à propos de ses excuses. Ni de la précision faite au sujet d’un accord mutuel pour qu’il puisse travailler à nouveau sur Twitter. Une chose est sûre, son interaction et sa situation ne sont pas passées inaperçues et certains de ses tweets ont touché pas moins de 30 millions d’utilisateurs. L’occasion pour lui de détailler sa situation, mettre en lumière son handicap, et envoyer un pic tout en finesse à l’homme le plus riche du monde :

“J’ai rejoint Twitter à un moment où l’entreprise se développait rapidement. Vous avez un peu fait le contraire. À l’époque, il se passait beaucoup de choses. L’entreprise avait pas mal de problèmes, mais là encore, la plupart des grandes entreprises en ont. Ou même de petites entreprises, comme Twitter aujourd’hui”, écrivait-il.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Aucun commentaire sur le fond mais voilà une faute que les correcteurs d’orthographe ne peuvent pas détecter. La phrase “Elon Musk a critiqué son travail, et ajouté une mention qui peut importe la situation n’est pas acceptable” n’a aucun sens : en effet le “t” de peut n’a rien à faire ici vu qu’il s’agit de l’expression “peu importe”.

    Olga, chasseuse de fautes en pleine forme

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