“J’ai l’impression d’avoir sauté dans une machine à voyager dans le futur”. Voilà une des multiples réactions que génère le lancement de la toute première ligne de bus autonome en Corée du Sud ce vendredi 25 novembre. À Séoul, les habitants ont eu la curieuse surprise de tomber sur un bus sans conducteur. Un concept tout droit sorti d’un film de science-fiction.
Des bus sans conducteurs dans les rues de Séoul
La technologie ne cesse de nous surprendre. Alors que Tesla présentera son camion autonome, Semi, dans quelques semaines ou que les voitures autonomes fleurissent, la startup sud-coréen 42dot appartenant à Hyundai a levé le voile sur la première ligne de bus autonomes à Séoul. S’il ne s’agit, pour le moment, que d’une expérimentation avec un conducteur à proximité pour une vigilance renforcée, ce bus autonome volera très bientôt de ses propres ailes. Enfin, roulera…
Pour ses débuts, le bus sans conducteur de 42dot empruntera un petit circuit de seulement 3,4 kilomètres autour du centre-ville de la capitale sud-coréenne. Cela lui prendra 20 minutes et on dénombre deux arrêts pour les personnes voulant tenter l’expérience. Il leur suffit de se rendre sur l’application pour réserver leur place à bord gratuitement.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ce bus autonome ne s’appuie pas sur une bardée de capteurs coûteux pour se déplacer sans encombre comme un grand. En effet, le responsable de la conduite autonome chez 42dot, Jeong Seong-gyun, explique que leur bus utilise une caméra et un radar pour se déplacer. Et puis c’est tout.
L’idée derrière ce premier bus sans conducteur est de favoriser l’ère de la conduite autonome. La startup sud-coréenne veut rendre la technologie de conduite autonome peu coûteuse, plus sûre et facilement transférable à d’autres véhicules. Pour aller dans ce sens, le bus autonome à des airs de jouet et est bien loin de ressembler à un véhicule comme les autres. Design très symétrique, bords arrondis, grandes fenêtres… On peut dire qu’il sort du lot. 42dot a fabriqué son bus autonome à partir de pièces composites dans le but de réduire les coûts mais aussi, et surtout, de rendre facile à reproduire. Une idée qui a tout pour plaire.
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