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Facebook accusé de vider intentionnellement la batterie de nos smartphones

Vous avez l’impression que Facebook, Messenger ou encore WhatsApp drainent la batterie de votre smartphone ? C’est “normal”.

Depuis toujours, à l’instar des propriétaires de voitures électriques, les détenteurs de smartphones bataillent pour optimiser au mieux l’autonomie de leur joujou. En effet, si les écrans se sont élargis, l’autonomie de nos smartphones tend à stagner depuis de longues années, avec la possibilité d’atteindre généralement une grosse journée avant de devoir passer par la case recharge. Pour gagner en autonomie, on peut jouer avec divers paramètres (luminosité, fréquence de l’écran, Wi-Fi…), mais aussi optimiser les applications afin de les rendre moins énergivores. Toutefois, chez Facebook, il semblerait que l’on prenne un malin plaisir à vider intentionnellement, et dans le plus grand des secrets, les batteries de nos smartphones.

Des “tests négatifs” effectués en secret chez Facebook ?

Il vous est sans doute déjà arrivé de constater que telle ou telle application avait tendance à vider prématurément la batterie de votre smartphone. Certains terminaux se chargent d’indiquer que Twitter, WhatsApp ou encore Facebook (pour ne citer qu’elles) tournent en arrière-plan, et qu’il serait bon d’optimiser ces dernières. En ce qui concerne Facebook, le drainage de batterie serait volontaire.

En effet, un ex-employé de Facebook, George Hayward, a décidé d’attaquer le géant américain. Ce dernier estime avoir été licencié de manière abusive, après avoir refusé de prendre part à des “tests négatifs” en interne. Il s’agit d’expérimentations qui permettent à des entreprises, comme Facebook, de réduire la durée de vie de la batterie des téléphones des utilisateurs à leur insu afin de tester de nouvelles fonctionnalités, un nouveau système de chargement d’images ou encore les performances d’une application.

Aussi, George Hayward aurait refusé de développer cette technique lorsqu’il travaillait sur l’application Messenger. Ce dernier estime que la technique peut s’avérer dangereuse pour l’utilisateur, avec un smartphone qui pourrait être à court de batterie de manière inattendue, alors que celui-ci fait face à une situation d’urgence par exemple.

A l’heure actuelle, impossible de savoir la teneur exacte des “tests négatifs” menés par Meta sur ses diverses applications (Messenger, Facebook, Instagram, WhatsApp…). Toutefois, l’ex-employé de la firme indique avoir reçu un document baptisé “Comment exécuter des tests négatifs réfléchis“, avec différents exemples pour démontrer l’efficacité de ces tests, mais aussi leur impact chez les utilisateurs.

George Hayward affirme qu’il a rapidement fait part de ses préoccupations concernant cette pratique, mais qu’il a finalement été licencié pour avoir refusé de participer à la mise au point des tests. Bien sûr, cela soulève à nouveau le souci d’éthique du géant Facebook, qui semble ne pas hésiter à exploiter, généralement à son insu, sa très large audience pour parvenir à ses fins.

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Par : Facebook, Inc.
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