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Finalement, Facebook ne fabriquera pas ses propres drones pour connecter le monde

Facebook abandonne le développement de son drone solaire, et préfère travailler avec des partenaires comme Airbus.

Il y a quelques années, Mark Zuckerberg a lancé l’initiative Internet.org afin de connecter plus de personnes à internet (et éventuellement à Facebook). Et actuellement, grâce à cette initiative, Facebook affirme qu’il a déjà connecté 100 millions de personnes.

Internet.org englobe plusieurs projets, dont Free Basics (un accès gratuit, sans frais de données, à certains sites web partenaires) et Express Wifi (un accès low cost à internet en Inde). Mais le projet le plus ambitieux de Facebook était Aquila.

En substance, l’idée était d’utiliser des drones solaires capables de rester dans les airs pendant des mois pour apporter la connexion internet aux habitants des zones qui ne disposent pas d’infrastructures de connectivité.

Facebook a déjà réussi à fabriquer un prototype, et a pu effectuer deux vols d’essai. Mais aujourd’hui, le numéro un des réseaux sociaux décide d’arrêter le développement de son drone.

Chargement de stratégie

« Alors que nous travaillions sur ces efforts, il était impressionnant de voir des sociétés leaders dans l’aérospatiale commercer à investir dans cette technologie – y compris la conception et la construction de nouveaux appareils à haute altitude », raconte Yael Maguire, ingénieur chez Facebook. « Compte tenu de ces développements, nous avons décidé de ne plus concevoir, ni construire nos propres appareils et de fermer nos installations à Bridgwater (ndlr, c’est dans ces installations que le drone Aquila a été conçu) ».

Facebook n’abandonne pas l’idée de connecter le monde, mais désormais, il travaillera avec des partenaires, comme Airbus. « À l’avenir, nous continuerons à travailler avec des partenaires comme Airbus sur la connectivité HAPS (ndlr, high altitude platform station) en général, et sur les autres technologies nécessaires pour faire fonctionner ce système, comme les ordinateurs de contrôle de vol et les batteries haute densité », indiqe Maguire.

« Sur le plan des politiques, nous allons travailler sur une proposition pour la Conférence mondiale des radiocommunications de 2019 pour obtenir plus de spectre pour les stations HAPS, et nous participerons activement à un certain nombre de conseils consultatifs et de comités de réglementation aux États-Unis et à l’étranger », ajoute-t-il.

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Par : Facebook, Inc.
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