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Fintech : BPCE a (finalement) trouvé un acquéreur pour Fidor Bank

BPCE annonce être entré en négociations avec le fonds Ripplewood Advisors LLC pour la cession de Fidor Bank.

En 2016, le groupe BPCE affichait de belles ambitions dans la fintech en rachetant la pépite allemande Fidor Bank. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu et la néo-banque n’a jamais réussi à percer. Pire, plusieurs erreurs stratégiques ont obligé BPCE à recapitaliser la jeune pousse, sans résultat.

En vente depuis 2018

En octobre 2018, la banque française avait mandaté plusieurs boutiques de M&A pour céder cette activité, en vain. Nouvelle illustration de son échec, la banque française a du passer une nouvelle dépréciation de 148 millions d’euros sur l’actif Fidor en mai 2019.

Depuis considéré comme un actif “à caractère non-stratégique”, Fidor Bank était sur la sellette. A travers cette dépréciation, BPCE a voulu aussi “retrouver des marges de manoeuvre pour céder ou restructurer” son activité.

Hier, le groupe a dévoilé dans un communiqué de presse être en négociations exclusives avec Ripplewood Advisors LLC “pour la cession de l’intégralité du capital de Fidor Bank AG”. Le projet de cession sera d’abord présenté aux instances représentatives du personnel avant de chercher à obtenir les autorisations réglementaires nécessaires. Dixit BPCE, la clôture de la transaction est prévue au courant du premier semestre 2021.

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Intégrer une startup, un vrai défi

Alors que les jeunes pousses s’installent dans le paysage bancaire français, les groupes bancaires historiques n’hésitent pas à mettre la main au portefeuille pour sécuriser leur position. Cela dit, le choc des cultures n’est pas toujours facile à gérer – et le cas de Fidor Bank en est une parfaite illustration.

Marie Degrand-Guillaud, directrice déléguée du compte Nickel – depuis passé dans l’escarcelle du groupe BNP Paribas – nous confiait il y a quelques semaines que le “défi au quotidien est de maintenir un équilibre pour conserver notre créativité et notre folie, tout en bénéficiant du soutien du groupe [BNP Paribas]”. Cela ne doit pas se faire au détriment du coeur d’activité de la startup, qui reste parfois encore trop fébrile pour être pérenne.

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